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Le triomphe de la vérité

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Supposée bavure forestière à Toffo : Les populations d’Adjaho demandent justice pour la victime


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Le corps du sieur Antonin Lokossi

Une présumée bavure forestière s’est produite dans l’arrondissement d’Adjaho dans la commune de Toffo dans la nuit du mercredi 27 mai dernier, entraînant la mort du sieur Antonin Lokossi. Il s’agit pour les populations d’une situation inacceptable dans un pays de droit. Selon les informations recueillies auprès de ces dernières, les populations environnantes de la forêt de la Lama et de l’Onab ont l’habitude d’aller chercher du bois dans la forêt pour vendre. C’est à cet exercice que s’est prêté le sieur Antonin Lokossi avec deux de ses compagnons. Sur le chemin du retour aux environs de 18h, ces derniers ont perdu de vu Antonin Lokossi qui était derrière. C’est alors qu’ils ont décidé de retourner pour prendre de ses nouvelles, mais ils se sont vus nez-à-nez avec les gardiens de la forêt qui, à les en croire, se sont servis du seul coupe-coupe qui était sur la troisième moto pour couper toutes les cordes et descendre les bois.  Les trois compagnons ont alors décidé de se rapprocher desdits agents pour leur présenter leurs excuses et reprendre leur moto. Mais cette initiative aurait créé la colère d’un des agents en uniforme qui a braqué son arme sur le nommé Antonin Lokossi qui a pris la parole en ces termes : « nous sommes venus les mains vides vous présenter nos excuses et pourquoi sors-tu une arme braquée sur moi ? ». S’en sont suivis plusieurs coups de feu qui ont occasionné la mort sur place d’Antonin Lokossi et la fuite de ses deux amis sur qui l’agent a aussi tiré. Mais selon une source proche de l’équipe de surveillance de ladite forêt, la victime s’est rendue dans la forêt à minuit pour voler des bois qu’il vend à environ 40 mille Fcfa. Surpris par les agents de surveillance, elle a tenté d’assassiner ceux-ci à l’aide d’un coupe-coupe. C’est ainsi que dans leur riposte, le sieur Antonin Lokossi a rendu l’âme.  Les populations très fâchées suite à cet acte ont déposé, ce mardi 2 juin, elles une plainte contre cette bavure auprès du Procureur de le République près le Tribunal de première instance d’Allada afin que justice soit rendue au défunt qui a laissé derrière lui, trois femmes et 12 enfants.

Laurent D. KOSSOUHO

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