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Le triomphe de la vérité

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Roberto Ewassadja à propos de la 4ème édition du projet « Mon hymne national dans ma langue »: « Nous allons célébrer Mgr Barthélémy Adoukonou de son vivant »


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Le projet « Mon hymne national dans ma langue » qui est devenu un festival international de chants et danses depuis l’année dernière, fera une fois encore parler de lui cette année. En effet, pour cette quatrième édition, un vibrant hommage sera rendu à Monseigneur Barthélémy Adoukonou. Dans cette interview accordée à notre rédaction, le président dudit festival Roberto Ewassadja livre les raisons pour lesquelles cet homme de Dieu a été choisi pour être honoré de son vivant sur le festival.

L’evénement Précis: Que comprendre de ce projet dont vous êtes l’initiateur ?

Roberto Ewassadja: Le projet « Mon hymne national dans ma langue », depuis l’année dernière, est devenu un festival international de chants et danses au cours duquel nous organisons des communications, des activités pour promouvoir le riche patrimoine culturel béninois, et une compétition sur l’Aube Nouvelle. C’est un projet qui permet d’apprendre aux élèves des lycées et collèges publics comme privés et aux citoyens notre pays à chanter l’hymne national dans les langues nationales et de bien comprendre les différents messages que véhicule chaque phrase. Le thème de cette année est: « Béninois, sois fier et d’une âme sereine ».

Quelle est l’innovation apportée cette année ?
La particularité de cette quatrième édition est qu’au cours de la phase finale nationale qui aura lieu le samedi 11 avril 2020 à la maison des jeunes d’Abomey, un hommage mérité sera rendu à Monseigneur Barthélémy Adoukonou pour avoir transcrit cet hymne en fon. C’est pourquoi le trophée de cette année porte son nom. Aussi, après la grande finale de cette année, un ou une élève sera retenu(e) dans chacun des 50 collèges en compétition sur le plan national. Ceux-ci vont suivre une formation sur le site de notre école pour la préparation du grand spectacle annuel du 1er août d’hymne national dans les langues telles que le fon, bariba, idaacha, ditamari, yoruba et adja dans le cadre de la commémoration des 60 ans d’indépendance de notre pays.

L’événement est-il réservé seulement aux Béninois ?
Non, le festival est devenu international. Donc, cette année sera marquée par la présence d’une délégation des membres du Réseau panafricain des professionnels de l’art (Afric’Art) qui regroupe 10 pays, et dont je suis le Président. Cette délégation sera composée du Chargé à la communication en la personne de Monsieur Alpin du Gabon, de la Chargée des projets Madame Albertine de la Côte d’Ivoire et de la Directrice des Arts du Comores dont le pays assure la vice- Présidence. Cette délégation sera au Bénin pour s’inspirer de notre initiative pour sa mise en œuvre dans leurs pays respectifs.

Quelles sont les communes qui sont prises en compte cette année ?
Cette édition prend en compte 7 départements à savoir le Littoral, l’Atlantique, l’Ouémé, le Zou, les Collines, le Borgou et l’Atacora. Le projet va se dérouler dans 23 communes que sont Cotonou, Akpro Missérété, Adjohoun, Dassa-Zounmè, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Ouidah, Toffo, Abomey, Agbangnizoun, Bohicon, Djidja, Zogbodomey, Zakpota, Zangnanado, Ouinhi, Covè, Toucoutouna, Boukoumbé, Natitingou, N’dali, Bèmbèrèkè et Nikki. Au total, 50 collèges sont sélectionnés. Cette année, les compétitions se feront par département et par langue. Comme Nikki pour ceux de la langue Bariba, Natitingou pour ceux de la langue Ditamari, Dassa-zounmè pour ceux de Idaacha et Abomey pour ceux du fon.

Quel appel avez-vous à lancer ?
D’abord, nous remercions le ministère de l’enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle et les directeurs départementaux des sept départements qui nous a permis d’être dans ces collèges. Nous lançons un appel au ministère du tourisme, de la culture et des arts qui ne cesse de nous accompagner par la Direction du Fonds des arts et la culture à nous porter son soutien sans oublier le Président de la République Patrice Talon. Nous demandons aux autorités politico- administratives à divers niveaux, à tous nos partenaires, de même que le clergé de nous accompagner pour rendre un hommage mérité à Mgr Barthélémy Adoukonou de son vivant. A toutes les populations béninoises et en particulier celles des 9 communes du Zou à venir massivement s’ajouter à nous pour cette finale.
Pour tous renseignements : 97723604 ou ewasswil@gmail.com

Entretien réalisé par Laurent D. Kossouho

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