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Le triomphe de la vérité

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Communales et municipales de mai 2020: Sonon annonce l’hégémonie du BR, Béo Aguiar parle d’un enjeu majeur pour Moele-Bénin


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L’émission « 90 minutes pour convaincre de la Radio Nationale » a reçu hier dimanche 9 février 2020, les acteurs politiques Laurent de Laure Faton, Secrétaire national adjoint à l’économie numérique des Forces cauris pour un Bénin émergeant (Fcbe), Céphise Béo Aguiar, Secrétaire général du parti Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) et Gustave Dépo Sonon, ancien ministre, ancien député à l’Assemblée nationale, membre fondateur du parti Bloc Républicain, ainsi que Marino de Souza, membre de la Plateforme électorale des Organisations de la Société Civile. Les quatre invités de Radio Bénin ont essentiellement décrypté l’actualité politique, en l’occurrence les communales 2020. Appelé à dévoiler les enjeux de ces élections, Céphise Béo Aguiar a souligné que les prochaines communales constituent un enjeu majeur pour le parti Moele-Bénin, car c’est la toute première fois que ce parti veut prendre part à une élection. Aussi fait-il savoir qu’il revient au parti de prouver à l’occasion de ces élections qu’il a sa place sur l’échiquier politique national. Sur le sujet, Gustave Dépo Sonon a indiqué que le parti Bloc Républicain s’active pour asseoir son hégémonie dans tout le pays à l’issue des communales qui sont, à le croire, des élections majeures.
Du côté des Fcbe, ces élections ont un enjeu majeur aussi, car aux dires du Secrétaire national adjoint à l’économie numérique, Laurent de Laure Faton, le parti doit s’assurer d’avoir assez de maires au soir du 17 mai prochain afin que ceux-ci puissent porter des candidats crédibles capables de faire face au régime en place à la présidentielle 2021. Par ailleurs, il a martelé que ce sera aussi une occasion pour les Verts Cauris de réaffirmer leur existence et leur positionnement dans l’arène politique.

De la réduction des partis politiques à l’ère de la réforme du système partisan
L’autre sujet abordé au cours de cette émission est la réduction du nombre de partis politiques qui est passé de plus de 200 à une dizaine à ce jour grâce à la mise en œuvre de la réforme du système partisan opérée par le pouvoir en place. Sur la question, Marino de Souza a salué le fait que cette réforme a néanmoins permis de réduire ce nombre, même si le nombre actuel lui paraît un peu trop. Et à Gustave Sonon de déclarer que c’est avec joie qu’on se retrouve avec une dizaine de partis légalement reconnus, avant de préciser cependant que l’existence desdits partis réside dans leur participation aux différentes consultations électorales. A cet effet, il invite le ministère de l’intérieur à appliquer la loi afin qu’on assiste plus à une pléthore de partis dans le pays les années à venir. Pour sa part, Céphise Béo Aguiar estime que ce que chaque parti fait est déterminant pour sa survie et Moele-Bénin fera partie du nombre infirme de partis qui vont exister au Bénin. Par contre, Laurent de Laure Faton trouve que la réforme du système partisan n’a apporté aucune solution au problème existant, et c’est pour cette raison qu’on assiste à un regain de partis politiques depuis quelques mois, selon lui.

La question des préparatifs au sein des partis pour les communales
Toutes les formations politiques représentées à cette émission s’affairent pour s’assurer une victoire à l’issue des communales du 17 mai prochain. C’est ce qui ressort de l’intervention des trois acteurs politiques invités par Radio Bénin. En effet, les uns et les autres ont rassuré que des dispositions sont prises afin que leurs partis puissent mobiliser les 3 630 candidats sur l’ensemble du territoire national. « Nous, au niveau de notre parti, même si on donne deux jours pour apprêter les dossiers, nos militants sont en mesure de remplir les formalités dans ce délai », a rassuré Gustave Sonon, membre du Bloc Républicain. Céphise Béo Aguiar du parti Moele-Bénin dira pour sa part que son parti travaille pour s’assurer une présence remarquable sur toute l’étendue du territoire national. « Moele-Bénin est le parti qui travaille ardemment à cela, car le Bénin est le fief du parti et non une localité », a-t-il précisé, ajoutant que le problème de mobilisation des candidats ne se pose pas au sein de sa chapelle politique qui a d’ailleurs lancé un appel à candidatures formel à l’endroit de ses militants depuis quelques semaines. Les deux ont aussi rassuré que leurs partis respectifs sont en mesure de rassembler les 10% de suffrages au plan national pour participer au partage de sièges. De son côté, Laurent de Laure Faton a fait savoir qu’à priori, avoir 10% n’est pas un problème pour le parti Fcbe à cause de sa popularité, mais cela ne suffit pas pour que les responsables du parti dorment sur leurs lauriers puisqu’il s’agit de la politique. A le croire, une chose est de mobiliser les candidatures, mais le plus important selon les Fcbe, c’est la qualité des candidats à positionner sur les listes.

Quid des démissions tous azimuts au sein des partis
La démission et l’adhésion qui font l’actualité politique en cette veille des élections communales 2020 a été aussi abordée au cours de cette émission. Quant au cas précis des Fcbe qui est secoué par une vague de démissions, le Secrétaire national adjoint à l’économie numérique, Laurent de Laure Faton pointe du doigt une fois la réforme du système partisan qui n’a pas pu régler le problème de transhumance politique. Mais Gustave Sonon trouve que c’est un phénomène naturel. « Je ne vois pas la balise qu’on pourra utiliser pour mettre fin à la transhumance politique », a-t-il laissé entendre, tout en soulignant que la réforme du système partisan a réglé le problème au niveau des élus, mais pas au niveau des militants à la base. Il a en outre souligné que cette situation va perdurer encore pendant quelques années avant de connaître son épilogue. Pour sa part, Céphise Béo Aguiar pense que tout dépend du mode de mobilisation et de recrutement des militants. A ce sujet, il a indiqué que son parti Moele-Bénin a imposé à ces militants des frais d’adhésion, même si la mesure a été suspendue depuis quelques jours. Au sujet de ces démissions notées çà et là, Laurent de Laure Faton du parti Fcbe estime qu’elles résultent des pressions et menaces dont certains militants sont victimes.

Laurent D. Kossouho

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