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Le triomphe de la vérité

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Can Total Egypte 2019/8ème de finale face au Maroc: Les Ecureuils attendus pour un nouvel exploit ce jour


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Démarrée il y a quelques jours en Egypte, la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football va aborder dès ce vendredi l’étape des 8e de finale. Et pour commencer, les abonnés à cette compétition vont suivre le face à face, Maroc-Bénin. Une retrouvaille aux allures de revanche côté béninois quand on sait que lors de la précédente entre les deux sélections dans une phase finale de la CAN, ce sont les Lions de l’Atlas qui l’avaient emporté par un sévère 4-0. A cet effet, les hommes de Michel Dussuyer toujours à la quête d’une victoire, la première que les Écureuils auraient eue en 4 participations, devront se montrer conquérants. C’est à dire jouer libérer, jouer en se disant qu’ils n’ont plus rien à perdre. Surtout qu’ils ont déjà fait le plus dure et aussi jamais fait après 3 participations, passé le premier tour. Car, ayant réussi à contenir leurs adversaires, ils ont pu obtenir 3 matchs nuls (2-2, face au Ghana; 0-0, face à la Guinée Bissau et 0-0, face au Cameroun). Face donc au Maroc, Stéphane Sessègnon et ses coéquipiers sont attendus et sont appelés à un nouvel exploit. Tout mettre en œuvre pour obliger les hommes d’Hervé Renard, peu prolifiques (1-0, face …1-0 face et 1-0 face…). Soit 3 buts inscrits en 3 matchs mais 3 victoires. D’où il faut non seulement faire très attention en défense, mais aussi faire preuve de grande efficacité. Mickael Poté qui sera certainement choisi à la place de Steeve Mounié doit remettre sa bonne prestation face au Ghana. Puisqu’il est pour le moment le seul buteur du Bénin dans cette phase finale.

Ecureuils, briser le signe indien

Les Ecureuils jouent dans le cadre des 8e de finale de la phase finale de la CAN Egypte 2019, le Maroc. Ce match est la 6e confrontation entre les deux pays. Et selon ce que renseigne l’histoire, jamais les Ecureuils n’ont réussi à prendre les Lions de l’Atlas à défaut. Ils ont été à chaque fois défaits. Ainsi, Stéphane Sessegnon et ses coéquipiers ont rendez-vous avec l’histoire. Une histoire qu’ils sont appelés à démentir comme ils l’ont fait durant les éliminatoires face aux Fennecs d’Algérie (1-0, historique). Une victoire des hommes de Michel Dussuyer s’avère importante et capitale. Non seulement elle va permettre de passer en quart de finale, elle permettra au Bénin d’améliorer ses statistiques et de réécrire son histoire.

 

Ils ont dit

Mama Seïbou, milieu de terrain des Ecureuils du Bénin
« Ce sera un match pas comme les autres »
« Je suis content et fier de la qualification en 8e de finale. C’était l’objectif de se qualifier pour le second tour. On l’a fait et tout le peuple est content. C’est génial. Maintenant, nous pensons au match de demain. Et je crois que ce match ne sera pas un match comme les autres. Il faudra gagner pour passer. Et nous allons tout donner inch Allah pour y arriver. Car, après ce que nous avons pu faire lors des matchs de poule, il serait bien qu’on passe le tour suivant »

Pierre Hinvi, Directeur sportif de Réal sport de Parakou
« Toutes les équipes qui vont rencontrer le Bénin auront fort à faire »
« Nous devons d’abord remercier le Seigneur tout puissant qui a pu garder l’équipe, le staff technique et nous responsables de clubs sans oublier les supporters en bonne santé pour que, nous puissions communier et mettre nos prières ensemble pour en arriver à ce niveau. Vous avez constaté que depuis un certain moment, tout a changé au niveau du football béninois. L’équipe béninoise est sortie de sa poule sans défaite après trois matchs nuls contre le Ghana, le champion d’Afrique en titre qui est le Cameroun. Ce n’est pas permis à toutes les équipes. Je vois d’où nous sommes venus et désormais nous pouvons compter sur eux. Même s’il y a quelques postes où on doit parler aux joueurs. La vitrine est maintenant propre et nous devons continuer par parler de nous dans cette Can. Pour la suite, c’est sûr que l’entraîneur béninois Michel Dussuyer a vu jouer le Maroc à plusieurs reprises. Dans sa tête, on constate qu’il y a de l’expérience. Dans sa tête, on constate qu’il sait ce qu’il faut faire. Nous savons que les joueurs, une fois au second tour vont mouiller beaucoup plus le maillot, histoire d’aller le plus loin possible. On sait que les Marocains sont des joueurs très rapides et très vifs. Je peux dire qu’ils seront encouragés par un peuple qui ne veut pas reculer. Et cette fois-ci, face à un peuple qui veut voir du nouveau, qui est en train de soutenir son équipe, même ceux qui ne sont pas déplacés, ils sont enthousiasmés au pays. Et je crois que toutes les équipes qui vont rencontrer le Bénin auront fort à faire. Ce n’est plus le Bénin d’il y a cinq ans ou dix ans ».

Charles Titigueti, président de la Ligue Atlantique de football
« On ne doit plus avoir peur de jouer »
« Cette qualification pour les 8es de finale nous a rendu fier d’être Béninois. La suite de la compétition sera une suite merveilleuse. Il n’y a plus de calcul à faire et il n’aura plus d’équipe qui domine une autre. Face au Maroc ce vendredi, au Caire, nous devons avoir une équipe déterminée. Une équipe prête à gagner. Car, l’appétit est total maintenant. Il n’y a plus de calcul. Le coach fera les réglages nécessaires, tirera les leçons du parcours du Bénin sur les trois matches. Quelle que soit l’équipe qu’on va rencontrer, on ne doit plus avoir peur de jouer »

Ibrahim Chabi Mama, trésorier général des Buffles du Borgou
« L’équipe béninoise n’est plus celle qui a pris 4-0 en Tunisie devant le Maroc »
«Nous ne partons pas favoris. D’ailleurs, sur les trois matchs de poules, c’est seulement face à la Guinée Bissau qu’on a été favori. Les deux autres, on n’a pas été favori. On a essayé de faire des résultats. Je pense que ce vendredi, nous avons 90 ou 120 minutes selon le cas. Si les Béninois peuvent faire le choix tactique de contraindre les Marocains, on peut espérer quelque chose. Dans tous les cas, les joueurs ont déjà compris même s’ils ont déjà accomplis leur mission qui est de passer le premier tour. En quittant la phase de poules, ils viennent de remplir une page de l’histoire du football béninois. C’est en mangeant que vient l’appétit. Ce n’est plus l’équipe des Ecureuils qui a pris quatre buts face au Maroc en Tunisie 2004. Au fur et à mesure, j’espère que les joueurs vont prendre conscience que la compétition est un tremplin pour eux, pour leur carrière professionnelle. Ils doivent donner le meilleur d’eux-mêmes et essayer de se surpasser. C’est un match qu’il faut jouer comme celui contre le Togo ou encore, comme celui contre le Cameroun. Parce que, ça passe ou ça casse. Je pense que nous avons notre chance même si nous ne sommes pas favoris.»

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