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Le triomphe de la vérité

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Déclaration d’un spécialiste des relations internationales sur la tension post-électorale: “On savait bien que le Bénin finirait par être la cible de milieux hostiles”


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La situation sociopolitique que traverse le Bénin suscite maintes réflexions aussi bien au niveau des nationaux que des étrangers. C’est le cas d’un spécialiste des relations internationales qui indique, sous anonymat, qu’il s’attendait bien à ce que certains milieux ne pardonnent pas au Chef de l’Etat Patrice Talon pour avoir entrepris une série de réformes indispensables à tout pays qui veut émerger. Pour cet ancien du monde de la diplomatie, non passionné par les clivages politiques, qui observe la dynamique en cours dans le pays depuis 3 ans, la politique que mène le Président Talon est “indispensable si l’on veut vraiment sortir son pays de l’ornière”. Dans son analyse, il a fait observer la nécessité d’avoir une politique de rigueur qui soit douloureuse le temps qu’il faudra afin de redresser un pays au niveau de tous ses secteurs vitaux. “Au regard des prouesses économiques et infra-structurelles que réalisent le Gouvernement en place, le visage du Bénin changera bien plus vite qu’envisagé, si l’on persévère”, a-t-il précisé. Ce faisant, on casse aussi tous les anciens codes. Ce qui n’est pas de nature à plaire à ceux qui y faisaient leur beurre, aussi bien les nationaux que des étrangers, selon lui. “Dans de hauts milieux d’affaires en Occident, j’ai pu entendre que le Président Talon ne répond pas au schéma ancien. C’est un homme qui a pu éconduire des opérateurs économiques d’envergure qui essayaient de le corrompre pour emporter des marchés comme cela s’est souvent fait sur le continent”, a confié le diplomate, qui ajoute qu’en se comportant ainsi, Patrice Talon est “forcément perçu comme un révolutionnaire et on l’entend le traiter ainsi, c’est-à-dire essayer d’en finir au plus tôt avec lui”. Tous ses paramètres mis ensemble, affirme-t-il ne lui étonne pas de la vague de violences post-électorales, “surtout quand on a pu voir que des chasseurs étrangers ont pu être mêlés aux troubles récents de Savè et Tchaourou”, a-t-il précisé.

Laurent D. Kossouho (coll.)

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