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Le ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni
Le Bénin est classé 2ème plus grand producteur de cultures vivrières dans la sous-région ouest-africaine avec une production évaluée à 11.269.403 de tonnes derrière la Côte- d’ivoire (17.603.318 de tonnes). De plus, grâce à la production de coton, les biens d’exportation ont progressé de 21,9% d’une année à l’autre. C’est ce qui ressort de la note de conjoncture économique régionale du 4ème trimestre de 2018 dans l’Union économique et monétaire ouest Africaine (Uemoa) publiée en mars 2019. Toute la production de coton est égrenée avant octobre. Les périodes de décembre- janvier étant consacrées à la maintenance des usines. La même note indique d’ailleurs qu’«en glissement annuel, l’indice global a augmenté de 1,3% » donc, par rapport à la même période de l’année précédente, les ventes ont progressé de 1,3%. Par rapport aux finances publiques, il convient de faire remarquer qu’il s’agit des recettes et des dépenses exécutées au cours du quatrième trimestre 2018 et non pour toute l’année 2018.
Encadré
Fin des polémiques
Ces nouvelles performances à l’actif du Bénin et des ses gouvernants, viennent taire toutes les polémiques sur la prétendue baisse du chiffres d’affaires dans les secteurs économiques, en fin d’année 2018. Les conclusions hâtives qui circulent sur le rapport de l’Uemoa ne prennent en compte qu’un seul pan du document qui ne saurait être détaché de l’ensemble des éléments d’appréciation de la situation du Bénin. L’on ne devrait donc pas seulement mettre l’accent que sur la baisse conjoncturelle du chiffre d’affaires alors qu’il y a plusieurs autres éléments positifs. L’indice du chiffre d’affaires est un indicateur synthétique de mesure de l’évolution des ventes à partir d’un échantillon d’entreprises et au cours d’une période donnée. Le rapport de l’Uemoa a indiqué que « l’indice du chiffre d’affaires (ICA) de tous les secteurs, y compris le commerce et les services, a baissé de 8,5% par rapport au trimestre précédent. Cette mauvaise tenue de l’indice s’explique, selon des économistes, surtout par les baisses enregistrées au niveau du chiffre d’affaires des secteurs des industries cotonnières et textiles et des industries manufacturières ». Il ne s’agirait pas donc d’une baisse du chiffre d’affaires dans tous les secteurs, mais d’une baisse liée à l’évolution des chiffres d’affaires principalement dans le secteur des industries cotonnières et textiles et des industries manufacturières. Cette baisse se comprend d’ailleurs lorsqu’on tient compte du cycle de la campagne cotonnière.
Du reste, les données affichées révèlent plutôt la qualité de la gestion des finances publiques du ministre Wadagni qui poursuit inlassablement la mise en œuvre de la politique de maîtrise des dépenses publiques.
