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Police républicaine: Houndégnon et Hounnonkpè déchus de leurs grades de Généraux


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Les officiers de la police républicaine Louis Philippe Houndégnon et Nazaire Hounnonkpè ne sont pas dignes du grade de général. C’est ce qui ressort de la décision rendue par la Chambre Administrative de la Cour Suprême, ce jeudi 23 mai. En effet, saisie par les Généraux Tozé et Agbossaga et autres contrôleurs généraux de police, la Cour a annulé la décision qui les a faits Généraux au motif d’attribution fantaisiste de grade. Pour rappel, au lendemain de la nomination au grade d’Inspecteur Général de Brigade des sieurs Philippe Houndégnon et Nazaire Hounonkpè par décret N° 2015-416 du 1er août 2015 signé de l’ex Président de la République Yayi Boni, des voix s’étaient levées pour dénoncer la violation flagrante des textes. C’est ainsi que des recours en inconstitutionnalité ont été adressés à la Cour Constitutionnelle et d’autres à la Cour Suprême pour exiger l’invalidation de leur nomination. En effet, la loi N° 2015-20 du 19 Juin 2015 portant statut spécial des personnels des forces de sécurité publique et assimilés dispose en son article 148, que “ nul n’est proposable au grade d’Inspecteur Général à la Police Nationale, s’il n’a servi pendant au moins quatre ans effectifs dans le grade de Contrôleur Général de police”. Contrairement à la loi citée, les sieurs Philippe Houndégnon et Nazaire Hounnonkpè n’avaient pas totalisé 4 ans d’ancienneté au grade de Contrôleur Général de Police à la date de leur promotion au grade d’Inspecteur Général de Police. N’ayant pas satisfait à cette exigence de la loi, ils viennent d’être purement et simplement rétrogradés. Alors, si aujourd’hui la Cour Suprême arrive à annuler cette nomination querellée, ce n’est que justice rendue et un rappel au respect des textes que le peuple s’est fixé. A noter que l’audience ayant statué sur ce dossier a été présidée par Adossou, assisté de Kodo et Etienne Ahouanka. Onesime Madode y était en qualité de procureur général.

Le Directeur de cabinet du ministère de l’intérieur arrêté

Le Contrôleur général et Directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur de la sécurité publique et des cultes, Jean Tozé a été arrêté par les agents de l’unité de Recherche assistance intervention-dissuasion (Raid). Selon des sources concordantes, il a été interpellé par les policiers de l’Unité Raid qui l’ont aussitôt déposé à la base de la Brigade anti-criminalité (Bac). Jean Tozé, présenté comme le plus ancien des contrôleurs généraux de la Police nationale en activité, est sous le coup d’une sanction disciplinaire et son arrêt de rigueur pourrait durer jusqu’à 45 jours si la punition émane de son ministre de tutelle. Il lui est reproché d’avoir glissé une peau de banane à Yayi Boni ayant occasionné ce que d’aucuns qualifient d’attribution fantaisiste de grade de général à la police nationale.

Laurent D. Kossouho (coll.)

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