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Le triomphe de la vérité

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Gouvernance du régime du nouveau départ après le 6 avril 2016: Talon boucle 3 ans de réformes, des chantiers partout


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Le président Talon échangeant avec les journalistes

6 avril 2016- 6 avril 2019 : trois ans déjà que Patrice Talon a pris les rênes du Bénin. Quand on parcourt les principaux secteurs de la vie, on se rend compte que le chantre de la rupture, porteur de l’ambitieux Programme d’actions du Gouvernement (Pag), est en train d’imprimer sa marque de développement en vue de révéler le Bénin au reste du monde. De la diplomatie à l’agriculture en passant par l’eau, l’électricité, l’économie, le sport, la sécurité ou encore la lutte contre la corruption, aucun secteur n’est laissé pour compte.

Patrice Talon a bouclé les trois premières années de son mandat le samedi 6 avril. Le bilan qui se dégage de ces années de gestion du pouvoir est à la fois satisfaisant et porteur d’espoir. Au-delà, il révèle l’attachement du chef de l’Etat à ses promesses, et surtout à son Programme d’actions pour le gouvernement (Pag) qui prend en compte tous les secteurs névralgiques.

Infrastructures routières
Le projet d’aménagement urbain appelé projet asphaltage fait partie des projets inscrits dans le Pag. Trois ans après son accession au pouvoir, la maquette devient une réalité tangible. Dans les villes telles que Porto-Novo, Cotonou, Lokossa, Abomey-Calavi, Bohicon, Abomey, Parakou, Natitingou et Sèmè-Podji, l’aménagement et la réhabilitation la voirie primaire, secondaire et tertiaire avec lampadaires, espaces verts, espaces pour stationnement de bus sont en cours. Ce projet prend en compte 600 km de route pour un coût total de 900 milliards de FCFA.
Par ailleurs, douze projets sont en cours d’exécution à l’intérieur du pays pour un linéaire de 776 Km et un coût de 710 milliards de FCFA. Le démarrage de onze autres projets est prévu pour le premier et le second trimestre de cette année pour un linéaire de 1077Km et un coût de 750 milliards de FCFA. En outre, sur trois ouvrages de franchissement dont les constructions sont lancées, deux sont pratiquement achevés. Il s’agit du pont de Womey, du pont de Tovègbamey et du pont sur le fleuve Afon entre Djougou et Péhunco.

Enfin l’électricité à plein temps
Avant son avènement au pouvoir le 6 avril 2016, le Bénin était confronté à une crise énergétique du fait du déficit de la production locale. Très tôt, Patrice Talon s’est attaqué à ce mal cyclique de sorte qu’aujourd’hui le délestage est conjugué au passé et le Bénin évolue vers l’autonomie énergétique. « 145 localités sont électrifiées à travers la construction de 703 km de ligne Hta (moyenne tension), 79km de lignes mixtes et 288 km de réseau basse tension. Toutes ces infrastructures ont permis l’accès à l’énergie électrique à environ 31 600 ménages », témoigne Francis Thèkpo, directeur général de l’Agence béninoise pour l’électrification rurale et la maîtrise d’énergie (Aberme). À Parakou, le Gouvernement a procédé en 2016 à la réhabilitation des six (6) groupes de la centrale thermique. Ce qui fait qu’il y a désormais une disponibilité en puissance de 12 méga watts, comblant du coup le besoin en énergie électrique de la ville estimé à 12 méga watts à la pointe. A Natitingou, il est prévu la réhabilitation de quatre machines dont trois (3) sont réceptionnées depuis septembre 2017, et la quatrième en cours de réception. Par ailleurs, le premier moteur de 120 méga watts de Maria Gleta II a été mis en marche le 15 mars 2019. On se souvient que Maria Gleta avait connu un investissement de 40 milliards de FCFA pour la construction d’une turbine à gaz de 80 Méga watts. Les travaux prévus pour durer 6 mois se sont achevés quatre ans plus tard avec seulement 8 méga watts jamais utilisés. Sous la rupture, il a fallu un peu plus d’un an de travaux pour sortir un gigantesque chef-d’œuvre. Il s’agit d’une centrale équipée de sept moteurs qui fonctionnent à la fois au gaz, au gasoil et au HFO. « Maria Gleta II n’est pas un mythe. C’est une réalité sous Patrice Talon » s’est réjoui le ministre en charge de l’Energie, Dona Jean Claude Houssou au sujet de cette centrale.

L’eau potable pour tous
Dans le secteur de l’eau, il est loisible de constater un peu partout sur le territoire national que de vastes chantiers d’adduction d’eau villageoise (Aev) sont en cours de réalisation. En appui à la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb), l’Agence pour l’approvisionnement d’eau en milieu rural est à pied d’œuvre pour apporter l’eau à tous les Béninois d’ici à 2021. A Djougou par exemple, il a été procédé au curage du barrage pour le renforcement de la capacité de production au niveau de la station d’eau, de sorte que le déversement est relevé d’au moins 50 cm. Ceci permet de mobiliser plus d’eau au niveau du barrage. Contrairement à 2015 où la capacité de production en eau tournait autour de 30 à 40 mètres cubes l’heure, elle est aujourd’hui passée à 85 mètres cubes l’heure, après les travaux de renforcement de la capacité. De même, il est prévu le renouvellement de la conduite qui amène l’eau brute de l’Okpara par une autre de grande capacité. Au titre du même projet, un nouveau château d’eau de 500 mètres cubes sera construit au niveau de Garno. L’objectif est de passer de 6.000 mètres cubes de production d’eau par jour, à environ 32.600 mètres cubes.

Lutte implacable contre la corruption et l’impunité
L’assainissement des finances publiques, la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance constituent l’un des chantiers phares du Gouvernement. Patrice Talon avait promis d’en faire sa lutte de tous les jours et de tous les temps lorsqu’il prêtait serment. Ainsi, il a fait réaliser des audits dans les entreprises publiques et autres structures où l’Etat investit, aussitôt assis dans le fauteuil présidentiel. Les résultats de ces audits sont ensuite transmis à la justice. C’est dans le même cadre que la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a été créée. Cette cour a déjà passé au peigne fin, plusieurs dossiers de corruption dont le plus récent est celui de la structure illégale de placement d’argent « Icc-Services » qui a fait plusieurs milliers de victimes au sein de la population. Plusieurs observateurs de l’actualité au plan national ayant pris l’habitude de taxer sa lutte contre la corruption de « sélective », le chantre du nouveau départ n’a pas tardé à faire taire les mauvaises langues en limogeant son ministre de la Décentralisation et le préfet du Littoral, éclaboussés par une affaire domaniale.

Une agriculture d’espoir
La production cotonnière s’est nettement améliorée depuis 2016 sans les subventions de l’Etat. De 269 mille tonnes en 2015, le Bénin connaîtra une production record lors de la campagne 2018-2019 où plus de 700 mille tonnes sont attendus. Depuis avril 2016 à 2019, on note 107 mille 979 emplois générés par la filière coton.
Deuxième culture de rente après le coton, la filière anacarde renaît grâce aux mesures prises par le Gouvernement, à savoir le respect des dispositions réglementaires, l’intensification des contrôles au niveau des frontières, et l’interdiction d’exportation par voie terrestre des noix de cajou. En outre, l’ananas béninois s’est repositionné sur le marché européen.

Un volet social réaliste
Accusé, à tort, de négliger le social, le Gouvernement de la rupture a pris de nombreux engagements à haute portée sociale. Dans ce registre, on note les cantines scolaires qui permettent aujourd’hui à plus de 500 000 écoliers béninois d’avoir un repas chaud tous les jours à l’école. Patrice Talon et son équipe ont aussi renforcé l’autonomisation des femmes à travers le lancement du microcrédit mobile avec 6 milliards de FCFA injectés, et de multiples avantages dont la maîtrise des impayés et la localisation des bénéficiaires. La phase pilote du projet Assurance pour le renforcement du capital humain(Arch) dont l’une des composantes est le microcrédit mobile est actuellement en cours avec l’identification des pauvres extrêmes et des pauvres non extrêmes.

Diplomatie, sport et autres…
Depuis 2016, la diplomatie béninoise s’est voulue encore plus offensive. Le chef de l’Etat a saisi la France pour la restitution au Bénin de ses biens patrimoniaux. Les Béninois se souviennent encore de la lutte implacable menée par le Gouvernement actuel contre les faux médicaments dont l’impact a dépassé les frontières du Bénin. En effet, l’Union africaine s’en est inspirée pour créer l’Autorité africaine des médicaments.
On se souvient aussi la qualification le dimanche 24 mars de l’équipe nationale de football du Bénin (Ecureuils) pour la Coupe d’Afrique des nations (Can), preuve que le football béninois se porte de mieux en mieux depuis l’avènement du président Patrice Talon au pouvoir. De ce fait, le Bénin revient dans cette compétition africaine après neuf ans d’absence. La résolution de la crise qui secouait la Fédération béninoise de football et l’élection d’une nouvelle équipe dirigeante sont à mettre à l’actif de l’actuel locataire de la Marina. Les classes culturelles et sportives, les académies départementales, la construction de stades communaux et la détection de talents sont autant de chantiers ouverts par Talon pour révéler le sport et la culture béninoise au monde.

La grande sécurité
Dans le domaine de la sécurité, il a initié la fusion de la police et de la gendarmerie et la police républicaine en est née pour une meilleure sécurisation du territoire national. Le Gouvernement a renforcé sa capacité opérationnelle par une série de remise de matériels roulants. De plus, chaque unité reçoit mensuellement une dotation en carburant pour les patrouilles.

Fidèle KENOU

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