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Le triomphe de la vérité

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Législatives du 28 avril 2019: Martin Assogba appelle à préserver la paix à tout prix


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Plusieurs partis de l’opposition ne sont pas inscrits pour le compte des élections législatives du 28 avril 2019. Une situation qui désole Martin Assogba, président l’Ong Alcrer. L’homme invite toute la classe politique à se retrouver autour d’une table de négociation afin d’éviter au pays, des troubles. Selon lui, avec cette situation qui prévaut, il y a des risques que le pays bascule dans la violence. C’est pourquoi, en homme prudent, il trace cette voie de négociation pour que le Bénin puisse sauvegarder son titre de havre de paix, même s’il estime que force doit rester à la loi.

Les déclarations de Martin Assogba, président de l’Ong Alcrer

« C’est dommage, parce qu’il faut nécessairement que l’opposition participe au jeu démocratique en matière électorale, surtout que c’est une élection législative. Ce n’est pas une élection présidentielle. Nous devons avoir au sein du Parlement toutes les tendances politiques qui doivent pouvoir réfléchir et sortir des lois qui puissent permettre l’amélioration des conditions de vie des populations. Nous ne sommes pas dans un pays à parti unique, ni dans un pays à parti unijambiste. Nous sommes dans un pays où les forces vives de la nation, à travers notre conférence nationale, ont parlé d’un multipartisme intégral, mais qui a été galvaudé et tout le monde en convient. Maintenant, on est en train de faire des réformes et on a dit qu’il faut de grands regroupements. Et les grands regroupements solutionnent le problème aujourd’hui pour que nous puissions avoir une meilleure visibilité de l’animation de la vie politique au Bénin pour que les partis politiques puissent savoir qui sont leurs militants, afin d’animer la vie politique en les formant, en renforçant leurs capacités.
Vous me dites que FCBE n’a pas pu donner son dossier le 26 février passé pour pouvoir participer aux élections. C’est un parti non partant. Je dis que c’est dommage. Je ne sais pas comment ils se sont arrangés pour qu’il en soit ainsi. Mais cela ne va pas pour notre démocratie comme ça.
Il faut qu’ils aillent vers une négociation, si c’est encore possible, parce que ça fait depuis septembre que la loi a été votée et que les gens savent que désormais il y a une nouvelle donne. Et les gens devraient s’apprêter pour être dans la course. (…) ils ont dit qu’on ne pourra pas faire les élections sans eux. J’en conviens, mais il faut que la loi soit respectée aussi.
Nous n’allons pas tout le temps prendre des lois, faire échiner nos députés qui sont nos représentants, les payer à grand frais pour qu’ils fassent des réflexions, qu’ils sortent des lois qui sont promulguées par le chef de l’État et que ces lois soient mises au placard. C’est ce qu’on faisait. Mais on ne va pas continuer comme cela. Non. Comprenez que force doit rester à la loi. Et qu’il a été dit depuis septembre où la loi a été votée qu’il y aura les nouvelles procédures. Donc chacun doit pouvoir tout faire, si véritablement le parti veut animer la vie politique au Bénin et participer aux joutes électorales, pour être en règle. Dison-nous la vérité. Il faut qu’ils fassent tout pour que, comme l’a dit Mgr de Souza, il n’y ait pas de troubles dans notre pays.
Et nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. Nous voulons notre pays en paix. Quand bien même nous avons faim, il faut que nous puissions avoir au moins la paix et que nous continuions par être un pays qui est le havre de la paix pour espérer que des étrangers investisseurs viennent investir chez afin que le problème de chômage de nos enfants, de nos jeunes, soit petitement réglé. On ne peut rien faire dans le bruit.»

Transcription: Anselme HOUENOUKPO

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