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Le triomphe de la vérité

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Trois questions à Floriane Afoutou, présidente de la commission de football féminin: «Nous avons programmé l’ouverture et il fallait la tenir »


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L’Evénement Précis: Le championnat national de football féminin vient de prendre son envol. Vos sentiments ?

Floriane Afoutou: C’est tout un satisfecit. Nul n’ignore mon combat pour la promotion du football féminin. J’ambitionne voir un jour ce football ravir la vedette au football masculin avec son spectacle. Et je crois que nous venons d’assister à une très belle parade malgré vents et marrée. Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne sont pas critiqués.

On a plutôt eu droit à l’affiche Olympique-JSV, contrairement à celle qui était annoncée. C’est à dire l’affiche Olympique-Black Stone. Dites-nous ce qui s’est passé ?

Quand on a un objectif à atteindre, on s’offre les moyens pour l’atteindre. Black Stone s’est déclaré forfait à la dernière minute. Mais nous, on ne se laisse pas distraire. Nous avons un objectif à atteindre. Et cet objectif, nous allons l’atteindre. Aujourd’hui, peut-être on ne se comprend pas. Parce qu’on n’est pas peut-être dans la vision ou la même logique. Les équipes et nous sommes des partenaires et je crois que tôt ou tard, nous finirons par nous comprendre.
Black Stone voulait se faire désirer. Mais, prévoyante, nous avons fait autrement pour offrir au public le spectacle auquel nous l’avons convié. Si non, après le forfait, les gens devraient rentrer chez eux. Ce qui n’est pas bien. Car, nous avons programmé l’ouverture pour ce jour, il fallait la tenir. Et c’est ce que nous avons fait en invitant Jsv en remplacement de Black Stone. Sauf que c’est un spectacle qui est offert au lieu d’un match qui comptait pour le championnat. Et je crois que le jeu a fait plaisir à plus d’un.

Quelle sera la suite ?
Le calendrier suit son cours. Comme Black Stone, si d’autres équipes veulent faire pareille, libre à elles. Qu’elles le fassent pour qu’on sache les équipes qui ont de la ressource humaine compétente pour nous aider à atteindre nos objectifs. Gérer une équipe masculine est bien plus facile qu’une équipe féminine. Avec les femmes, c’est beaucoup de caprices. Quand elles sont déjà deux, c’est des problèmes. Et aussi, il faut savoir que la ressource humaine féminine est très rare. Qu’on ait une pléthore d’équipes, c’est beau. Mais c’est sur la qualité de la ressource humaine que ça va se jouer.
Pour ce qui est du sort de l’équipe Black Stone, laissez-moi-vous dire que les règlements sont clairs. L’équipe ira en régional quand elle va se décider pour faire le football.

Entretien réalisé par Anselme HOUENOUKPO

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