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L’Ecole supérieure d’administration et d’économie, de journalisme et des métiers de l’audiovisuel (Esae) a démontré ses compétences dans l’édition 2018 des examens nationaux de licence. Elle a décroché un taux de réussite de 92% alors que les statistiques au plan national affichent 73,91%. Dans les filières comme : Ressources humaines, Transport et Logistiques, Finances et Trésor public, Administration Hospitalière, Universitaire et Intendance, Planification et Développement local, Gestion des Marchés Publics, Impôts, Banque, Finance et Assurance, Administration du Travail et de la Sécurité Sociale, Administration Générale et Territoriale etc., l’Ecole a atteint le « hightlevel » avec un pourcentage de réussite de 100%. Dans la filière Journalisme, sur 33 candidats présentés, 32 ont tiré ont tiré leur épingle du jeu. Mieux, aujourd’hui, tout le monde retient le nom de Jonathan Adinsi parce qu’en digne étudiant de Esae, il n’est pas simplement allé composer, mais il a arraché la 1ère place au Bénin dans cette filière.
Dans les filières de gestion à savoir : Contrôle de Gestion, Communication Stratégie Marketing et Commerce, les taux de réussite sont respectivement de 90% et de 71,42%. Le seul point pour lequel, les cœurs battent encore se trouve au niveau des résultats de la filière Diplomatie et Relations Internationales. Esae a réussi à obtenir un taux de réussite de 54,55%, un chiffre qui vient mettre l’accent sur la nécessité de ne pas baisser la garde et de redoubler d’efforts. D’ailleurs, juste après les cris de joies aux lendemains des résultats, des réflexions se mènent déjà pour détecter à quel niveau il faut resserrer les boulons et sur quels boulons il convient d’agir pour que de 92%, Esae passe à 100% l’année prochaine.
L’école des grandes ambitions
Esae est une jeune école. Cela est vrai. L’autre vérité qu’elle a réussi en très peu de temps à se hisser au rang des écoles les plus prestigieuses du Bénin démontrant aux parents et aux cadres en quête de perfectionnement qu’ils peuvent lui faire confiance pour assurer leur formation universitaire. Alors qu’avec les 73,91% au plan national, sous d’autres cieux, les papiers mouchoirs n’arrivent plus à absorber la quantité de larmes déversées, Esae applaudit ses éclats. Une réputation qui permet aux pays de la sous région de lui faire confiance. Avant même qu’elle ne réalise son ambition d’extension avec l’implantation des filiales dans les pays de la sous-région, ils lui font déjà confiance et y envoient leurs étudiants. La demande a conduit à la création d’un campus à Akpakpa pour accueillir les étudiants des pays anglophones. Depuis plusieurs années, cette session existe et réalise des merveilles avec un effectif en pleine croissance. Esae promet également de meilleures performances pour le master.
Laurent KOSSOUHO (Stag)
