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Le ministre Abdoulaye Bio TCHANE
Le gouvernement béninois vient de bénéficier d’un accord de prêt de 33 milliards,de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) au profit du Programme d’Assainissement Pluvial de Cotonou. Ce projet, faut-il le rappeler vise à sortir la ville de l’inondation dans les prochaines années.En effet, représentant le chef de l’Etat, le président Talon à la signature de cet accord de prêt, le ministre d’Etat à charge du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané a exprimé sa joie pour l’aboutissement de ce processus. « Plus qu’une signature, la cérémonie de ce jour permettra à près d’un million deux cent mille compatriotes, d’être désormais à l’abri des inondations lors des prochaines saisons de pluie », a-t-il précisé dans un message posté sur sa page Facebook. Pour le ministre d’Etat, le Programme d’Assainissement Pluvial de Cotonou est aussi la clé économique de la ville et l’inclusion sociale de ses habitants. A l’origine de ce projet, Abdoulaye Bio Tchané a expliqué que c’est face aux nombreuses peines et souffrances de nos frères et sœurs de Cotonou que le Gouvernement a décidé dans son Programme d’Action de mettre fin aux inondations dans la ville. « Ce qui nous a conduit à l’organisation d’une table ronde à Paris, le 17 janvier de cette année, au cours de laquelle six Partenaires Techniques et Financiers (#BID, #BAD, Banque mondiale, AFD – Agence Française de Développement, BOAD – Banque Ouest Africaine De Développement Officiel et #BEI) ont annoncé leurs engagements cumulés, d’un montant total de 238 milliards de francs CFA, soit 106% de nos attentes ». Le ministre d’Etat Bio Tchané a exprimé au nom du Gouvernement du Bénin sa reconnaissance à la Banque Européenne d’Investissement pour la qualité du dialogue qui a permis de conclure les négociations sur ce Programme. « A nos compatriotes de Cotonou, je leur donne l’assurance que les efforts se poursuivent pour démarrer les travaux dans ce cadre vont démarrer très rapidement en 2019 », a-t-il précisé, ajoutant que la BEI devient ainsi la deuxième institution avec laquelle le Bénin a bouclé les discussions dans ce sens.
Yannick SOMALON
