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Le DG de l’agence, Loukoumanou Osséni devant son stand
Du 14 décembre au 02 janvier 2018, la ville de Cotonou abrite la Quinzaine commerciale du Bénin. Plusieurs structures publiques comme privées y prennent part. C’est le cas de l’Agence nationale de normalisation, de métrologie et du contrôle qualité (Anm) qui expose aussi ses services sur l’esplanade du Stade de l’amitié Général Mathieu Kérékou de Kouhounou (Cotonou). Ce mercredi 19 Décembre 2018, le Directeur général de l’agence, Loukoumanou Osséni s’est adressé au public et aux consommateurs à qui il a expliqué les contextes de certains problèmes liés la consommation électrique dans les ménages. « Nous vivons des phénomènes liés à la facturation abusive par certains propriétaires, ou à des problèmes de conflit qu’on voit des locataires vivre. Des conflits qui naissent du fait que tout le monde est sur un seul compteur ou alors c’est le propriétaire qui a son compteur et qui facture l’ampoule au montant de sa convenance. Face à ces conflits, nous devons réagir en permettant aux consommateurs de savoir leur quantité de consommation. Mais les compteurs achetés sur le marché ne donnent aucune certitude de décompte normal. C’est ce qui explique notre présence ici pour permettre aux locataires et propriétaires de vérifier leurs compteurs auprès de l’Anm pour recevoir l’insigne Anm » a-t-il expliqué. Le public est donc appelé à venir faire contrôler en 24 heures son compteur ou autres appareils de mesure comme les balances.
Vérifier la traçabilité des produits avant achat
Tout citoyen ou chef d’entreprise curieux de connaitre l’origine, la date de péremption, le fabriquant d’un produit peut aussi s’adresser à l’Anm. Car, il a été donné de constater que de faux produits circulent sans informations sur les couvertures. C’est pourquoi, le Directeur général de l’agence, Loukoumanou Osséni, a invité les populations à veiller sur les codes-barres des produits avant de les acheter. Car, c’est ce qui leur garantit selon lui, l’originalité et la qualité du produit. Il a, par contre, appelé à faire attention aux codes-barres qui ne sont que des images et qui ne représentent rien. « Le code barre de l’Anm commence toujours par le 66, ce que vous pouvez scanner sur place pour vérification » a-t-il informé. En outre, l’autorité a saisi l’occasion pour lancer un appel aux populations et surtout aux commerçants qu’il invite à se rendre dans le stand de l’Anm sur l’esplanade du stade de l’Amitié pour plus d’informations. « Nous nous sommes donc rapprochés du public en cette période des fêtes pour attirer l’attention des uns et des autres sur la justesse des instruments de mesure, notamment sur tout ce qui est balance utilisée dans les villes, quartiers de ville et même les villages. Car, plusieurs balances ne répondent pas aux normes. C’est pourquoi, nous invitons les populations à vérifier dans toutes les boutiques sur les balances, l’étiquette verte (vignette) qui certifie le contrôle de l’Anm. Dans le cas contraire, il faut aller vers une autre boutique de vente des produits qu’on souhaitait acheter. D’ailleurs, informe-t-il, des équipes sont sur le terrain en mission de contrôle depuis plus d’un mois. Ceci a permis d’arraisonner plusieurs sacs de riz reconditionnés. «Des produits seront fabriqués pour la fête et ne pourront pas être écoulés avant janvier 2019. C’est pourquoi nos équipes resteront sur le terrain même après les fêtes » rassure Loukoumanou Osséni. Il faut rappeler que l’Anm est une structure étatique sous tutelle du ministère du commerce au service des populations et qui joue trois rôles fondamentaux. Ils se résument à la définition des normes qui prouvent qu’un produit est de qualité, ensuite de l’application des normes en accompagnant les entreprises qui le veulent, pour envoyer leurs produits sur le marché international et enfin la responsabilité de tout ce qui est mesure dans le pays. La Cedeao lui a attribué un certificat qui fait d’elle, la meilleure agence de métrologie en Afrique de l’Ouest. La seule structure accréditée depuis le 1er avril 2013.
Emmanuel GBETO
