.
.

Le triomphe de la vérité

.

Affaire Icc-services devant la Criet: Soglo réclame toute la lumière sur la rocambolesque affaire


Visits: 1

L’ancien chef d’Etat béninois, Nicéphore Dieudonné Soglo

Le jugement des personnes impliquées dans l’affaire Icc-services est en cours à la Criet. Un procès que la Renaissance du Bénin, le parti des HOUEZEHOUE, suit avec beaucoup d’attention et que le président Nicéphore Dieudonné Soglo souhaite voir aller au bout afin que les responsabilités soient vraiment situées. (Lire l’intégralité du communiqué du Président d’Honneur de la RB).

COMMUNIQUE

La Renaissance du Bénin, le parti des HOUEZEHOUE, suit avec beaucoup d’attention le procès « ICC-SERVICES », en débat devant la fameuse Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), et ce, depuis ce lundi 17 décembre 2018 à Porto-Novo. De quoi s’agit-il ?

A l’origine, l’un de nos compatriotes Guy AKPLOGAN a fondé une société de services informatiques dénommée : Investment  Consultancy and Computering Services autrement, « ICC-Services ». Il a commencé en 2006, au sein d’une petite communauté religieuse (le christianisme céleste) des activités à buts charitables, dont la collecte de l’épargne sous forme de tontine. Il a ensuite élargi et transformé lesdites activités en placement de fonds avec des taux d’intérêt dépassant l’entendement, allant jusqu’à près de 200% l’an.

Cela aurait dû logiquement attirer l’attention des autorités. Car, le même AKPLOGAN avait par le passé initié une collecte de fonds frauduleuse en Côte d’Ivoire, d’où il avait fini par être chassé. D’autres sociétés se sont créées à sa suite et fonctionnaient tout aussi illégalement. Pendant quatre années (2006, 2010) elles ont berné et spolié nos pauvres populations. Ces promoteurs ont collecté auprès des épargnants (femmes des marchés, conducteurs de taxi moto, jeunes, etc.) des fonds qui à les en croire, étaient placés en ligne pour générer de gros intérêts.

Mais en fait, selon le mécanisme de PONZI, bien connu à la Banque Mondiale et au Fonds Monétaire Internationale, le mode opératoire consiste à faire payer sous forme d’intérêts aux premiers épargnants les fonds collectés auprès des nouveaux. En d’autres termes, les derniers épargnants permettaient de faire face au retrait de leurs prédécesseurs. Et pour fonctionner dans la durée, le système exigeait, grâce au bouche à oreille, un élargissement constant de la base des apporteurs de fonds. Cette activité illégale de placement de fonds a permis de dépouiller nos pauvres populations et d’amasser des fortunes, estimées à plusieurs milliards de nos francs. C’est une gigantesque Arnaque, le titre d’un film célèbre.

C’est alors que le Président de la République, Son Excellence Thomas Boni YAYI, m’a informé de l’affaire et je lui ai conseillé de saisir immédiatement le FMI, pour connaitre la vérité. Ce qui fût fait. Et le rapport du Fonds Monétaire Internationale a estimé le montant total de cette arnaque du siècle à : Deux Cent Onze Milliards Cinq Cent Millions(211.500.000.000) de nos francs CFA.

Je voudrais donc compter sur le professionnalisme et l’intégrité des juges de cette cour, pour que toute la lumière soit faite au sujet de cette sordide et rocambolesque affaire.

Je voudrais aussi croire, qu’à l’issue de ce procès, des responsabilités seront situées en toute impartialité et en toute équité.

Je voudrais enfin espérer, que le procès qui s’ouvre à quelques encablures des échéances électorales, ne sera pas un procès politique.

Je souhaiterais que ce procès ne soit pas un outil dans les mains des fossoyeurs patentés de l’économie nationale mieux connus à présent de notre peuple, pour écarter de la compétition les personnalités qui leur font peur.

 

Le Président d’Honneur

 

Nicéphore D. SOGLO

Reviews

  • Total Score 0%


Plus sur ce sujet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page