.
.

Le triomphe de la vérité

.

Réaction de la présidente fondatrice de la Rb: Rosine Soglo dit ‘’non’’ à la ‘’vente’’ des attributs de la RB


Visits: 1

La Doyenne d’âge de l’Assemblée nationale, Rosine Vieyra Soglo

L’émission « Sans langue de bois » de Soleil Fm de ce dimanche a reçu comme invitée, la députée Rosine Vieyra Soglo. Le bilan de la 7ème législature, la « déchéance » de son fils Lehady Soglo de la tête de la municipalité de Cotonou et la division de son parti la Renaissance du Bénin (Rb), la gouvernance sous le président Patrice Talon, sont, entre autres, les éléments ayant constitué le plat de résistance de cette sortie médiatique de la doyenne d’âge des députés du Bénin. Après six législatures sur les 7 de l’ère du renouveau démocratique, l’ancienne Première dame attribue un « triste record » à la 7ème législature au terme de laquelle elle souhaite prendre congé de l’institution. Mais avant d’aborder la gestion de l’institution sous le président Adrien Houngbédji, l’invitée exceptionnelle de Saturnin Djossou a rappelé son parcours professionnel et politique. De la création de la Rb à sa première élection en tant que député à l’Assemblée nationale, en passant par son statut de Première dame en 1996. Ce parcours la réjouit au regard de son combat politique. En un quart de siècle à l’Assemblée nationale, la doyenne des députés du Bénin estime qu’il est temps pour elle de laisser la place aux jeunes talentueux. ‘’C’est ma dernière législature, à moins que Dieu ne veuille autrement. Je peux me présenter et laisser ma place à un suppléant…» a-t-elle laissé entendre. Elle regrette toutefois, d’avoir fait confiance à l’actuel président de l’institution qui, visiblement, ne l’a pas convaincu par sa gestion politique du Parlement. «Je connais bien Houngbédji, je l’ai pratiqué. Il restera Houngbédji et moi Rosine Soglo (…) En politique, on tue et vous n’avez qu’à regarder l’hécatombe que laisse la politique pour le savoir», a-t-elle regretté, avant de revenir sur le dossier de la première tentative de la révision de la Constitution pour lequel elle avait accusé le pouvoir exécutif de corrompre les députés. Elle n’a pas caché la sérénité du travail bien accompli qui l’habite: « Moi je m’en vais, je m’en vais en beauté. Je suis tellement fière de moi-même. Il n’y a que le peuple souverain qui compte» se réjouit Rosine Soglo au soir de sa vie politique.

Talon « n’écoute personne »
Sur le système de gouvernance actuelle, Rosine Soglo reste très remontée contre Patrice Talon qui, à en croire ses explications, « n’écoute personne et oriente toutes ses actions contre elle et les autres acteurs de l’opposition ». Elle a rappelé le combat que le couple Soglo a mené lors de la présidentielle de 2016 pour la victoire du candidat Patrice Talon sur le « candidat de la France-Afrique portée par Lionel Zinsou ». Elle a longuement dénoncé l’entourage du chef de l’Etat avant de déplorer la situation que vit son fils depuis plus d’une année. Une situation dont les instigateurs seraient, à l’en croire, les acteurs de la Rupture. Pour elle, Lehady Soglo est victime de son opposition au régime en place et elle ne souhaite pas le voir retourner au Bénin avant la fin du régime. Elle a rassuré des bonnes relations que son fils entretient depuis l’exil avec les militants de la Rb. Rosine Soglo a, pour finir, invité le président Talon à rester à l’écoute du peuple souverain pour lequel il conduit ses réformes.

 

A travers un communiqué signé de la présidente fondatrice, Rosine Soglo, la Renaissance du Bénin condamne le supposé congrès extraordinaire de la « Renaissance du Bénin » tenu le samedi 27 Octobre 2018, avec pour principal thème « La fusion de la RB avec les formations politiques regroupées au sein du bloc progressiste pour constituer un grand parti d’envergure nationale par des prétendus dirigeants sans titre, ni droit, à la remorque du pouvoir dit de la rupture ».

Lire l’intégralité du communiqué de la RB

Il m’a été donnée de constater, à travers les médias et les réseaux sociaux, des annonces faisant état de la tenue d’un soit disant congrès extraordinaire de la « Renaissance du Bénin » tenu le samedi 27 Octobre 2018, avec pour principal thème La fusion de la RB avec les formations politiques regroupées au sein du bloc progressiste pour constituer un grand parti d’envergure nationale, par des prétendus dirigeants sans titre, ni droit, à la remorque du pouvoir dit de la rupture.
Cet acte posé par ces anciens camarades frise la provocation et appelle de ma part les observations ci-après :
1- La naissance de la Renaissance du Bénin remonte au contrat de la Renaissance avec le peuple béninois, entre hier et demain sous le quinquennat de Monsieur Nicéphore D. SOGLO, alors Président de la République ; elle est symbolisée par le Bénin en chantier sur lequel se lève le soleil de la Renaissance de notre pays, la Renaissance de l’Afrique au sud du Sahara.
2- La RB est le plus grand parti nationaliste du Bénin depuis la balkanisation de l’Afrique.
Les résultats spectaculaires en moins de cinq (05) ans dans les domaines économiques, financiers et culturels ont valu à son leader charismatique, le Président Nicéphore SOGLO, les surnoms de Maçon pour les uns et d’« Hercule » pour les autres.
3- Le logo du Parti, montre le Bénin en chantier et la progression du taux de croissance négatif : de -2,9% à 4,7% en 1991, 5% en 1993 et 6,7% en 1995, malgré la dévaluation du FCFA et à un moment où la filière des recettes fiscales, relativement facile de l’escorte des véhicules d’occasion et les GSM n’était pas encore connue.
4- Le Président Nicéphore SOGLO attaché à son peuple et soutenu par le Parti la « RB » a réalisé entre autres :
– Le rétablissement de la régularité du salaire et des pensions après des mois sinon, des années impayés ;
– La réforme de la fiscalité avec la réduction massive du nombre et des taux d’impôts, avec l’introduction de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et l’impôt mensuel sur les salaires ;
– La suppression de la Taxe Civique communément appelée « ZINSOU Takouè », les vignettes sur les véhicules, etc ;
– La réduction de 50% des droits de place dans les marchés de la SOGEMA : Dantokpa, Gbogbanou et Ganhi ;
– L’instauration de la Fête des Paysans pour célébrer les meilleurs producteurs, ce qui a entraîné l’expansion significative de la production du Coton qui a hissé en son temps, notre pays à la 3ème place en Afrique après l’Egypte et le Mali, avec une forte reprise des activités dans les autres secteurs de l’économie.
– Les retrouvailles « Amérique-Afrique », dans le domaine culturel à travers « Ouidah 92 » et le lancement du Projet International de la « Route de l’Esclave» ;
– Etc.
Ce bilan non exhaustif du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) du Président SOGLO intitulé Construire le Bénin du Renouveau Démocratique contraste totalement avec le PAG du Président Talon, bruyamment agité et encore sous forme de maquette depuis bientôt trois (03) ans. Car faut-il le rappeler : selon lui Ce qui assure la réélection d’un Président en exercice ce n’est pas son bilan, ce n’est pas son résultat, c’est sa capacité à tenir tous les grands électeurs à sa solde. Si tous les Députés, tous les Maires, etc, sont à sa solde. Il a beau être mauvais il sera réélu
. Nous sommes alors à la phase pratique de cette idéologie.
Les populations sont aujourd’hui traquées sur toute l’étendue du territoire national par des déguerpissements inhumains et sans contrepartie. Au lieu de lutter contre la pauvreté, le régime de la rupture a choisi de lutter contre les pauvres pour maintenir les riches de son clan, les thuriféraires dans les avantages surdimensionnés et sur vitaminés. La forte pression fiscale est réservée pour le peuple alors que les exonérations ou les allègements fiscaux sont accordés au clan du pouvoir en place.
Dans sa propension à réprimer toutes les voix dissonantes, le pouvoir en place a déclenché une lutte contre les opposants. C’est le cas du Président légitime de la « RB » et Maire de Cotonou, M. Léhady SOGLO, suspendu puis révoqué illégalement et contraint à l’exil ; certains Maires qui ne sont pas de la rupture ont été simplement révoqués de leur fonction ; le Président d’Honneur de l’USL, M. Sébastien G. AJAVON, condamné par une cour d’exception la « CRIET », est contraint à l’exil ; des députés (Valentin DJENONTIN et autres) et des leaders politiques (M. Komi KOUTCHE, Léonce HOUNGBADJI et autres) sont poussés à l’exil ; le syndicaliste du Ministère des Finances, M. Laurent METOGNON et ses co-accusés, M. Sabi Sira KOROGONE et bien d’autres, croupissent en prison, après une condamnation expéditive.
Face donc à un pouvoir qui viole constamment la Constitution de notre pays et qui ne raisonne que par des lois scélérates taillées sur mesure et votées par des députés vassalisés par le pourvoir dit de la rupture, la Renaissance du Bénin , la seule, l’unique, la vraie et l’authentique, ne saurait accompagner un tel régime, dépourvu de tout humanisme et qui transige avec les nobles idéaux prônés par elle, pendant que les frondeurs en mission se retrouvent parfaitement dans les objectifs fixés par leur maître.
Le prétendu Congrès extraordinaire du Samedi 27 Octobre 2018, visant à vendre les attributs de la « Renaissance du Bénin », est nul et de nul effet. Le parti n’acceptera pas l’ OPA opéré par les frondeurs et se réserve le droit d’engager et une fois encore (il n’est pas superflu de rappeler que le procès contre les frondeurs est toujours d’actualité et que le verdict est attendu au niveau du Tribunal de Cotonou), contre les usurpateurs, des poursuites judiciaires en vue de faire restaurer l’honneur et la probité du Parti, qui continue de bénéficier du soutien indéfectible de son Président d’Honneur, des responsables de ses structures à la base et surtout de ses militantes et militants. Il n’appartient donc pas à des traîtres qui ont été nourris par nos efforts collectifs de faire des transactions obscures avec notre héritage commun.
Je prends l’opinion publique nationale et internationale à témoin, en réaffirmant, mon hostilité à ces manœuvres du pouvoir dit de la rupture à détruire tous les partis politiques, afin d’asseoir sa nouvelle légitimité totalitariste fondée sur la ruse et la rage.
Enfants du Bénin debout.
Vive la « Renaissance du Bénin », la seule, l’unique, la vraie et l’authentique ;
Vive le Bénin.
Je vous remercie.
La Présidente Fondatrice

Rosine VIEYRA SOGLO

Reviews

  • Total Score 0%



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page