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Le triomphe de la vérité

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Rapport d’évaluation de la banque mondiale et de La fondation Mo Ibrahim : Le Bénin chute dans le classement Doing Business et gagne des points de Mo Ibrahim de la bonne gouvernance


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Le rapport Doing Business 2019,  rendu public le mercredi 31 octobre 2018 par la Banque mondiale montre un recul du Bénin. Le pays qui était 151ème pour le classement 2018, est désormais positionné à la 153ème place sur 190 économies classées. Le pays s’affiche 7ème sur les 8 pays de l’UEMOA, 12ème sur les 15 pays de la CEDEAO  et 31ème sur les 54 pays africains. Mais le pays enregistre une légère progression en ce qui concerne le « score de la facilité de faire des affaires ». Son score de 51,29 sur 100 en 2018 passe à 51,42 sur 100 dans  le rapport 2019.  Malgré cette avancée, le Bénin a été devancé par certains pays qui ont fait plus de réformes.  Le cas le plus significatif reste le Togo qui est classé 137ème sur 190, gagnant 19 places par rapport à l’année précédente. C’est la plus grande progression en Afrique cette année. Le Togo a fait des avancées remarquables en faisant des progrès nets dans la facilitation de la  création d’entreprise, le transfert de propriété,  l’obtention du permis de construire et le  raccordement d’électricité.  Le Bénin a été surclassé sur différents critères comme les conditions de création d’entreprise,  les procédures, durées et coûts de la construction d’un entrepôt  et l’obtention des raccordements aux services (eau, téléphone et électricité). La Société Financière Internationale, éditrice du rapport Doing Business pointe du doigt aussi  les mesures sur l’accès aux crédits, la protection des investisseurs minoritaires, l’enregistrement des titres de propriété, etc. Cette année, l’Afrique est restée pour la sixième fois consécutive la région ayant le plus grand nombre de réformes visant à améliorer le climat des affaires. En effet, les auteurs du rapport ont répertorié un nombre record de 107 réformes dans 40 pays de l’Afrique subsaharienne, parmi tous ceux considérés dans l’étude.  Il s’agit de plus de 34,07% des 314 réformes implémentées par 128, des 190 économies étudiées dans le rapport. Le rapport Doing Business 2019 a tablé  sur 10 indicateurs  qui sont : le démarrage d’une entreprise, la délivrance de permis de construire, l’obtention d’électricité, l’enregistrement des biens, l’obtention de crédits, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement des impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats, et la résolution de l’insolvabilité.

 

Le Bénin gagne des points pour sa bonne gouvernance

13ème en 2018 contre 14ème en 2017. Voici l’avancée faite par le Bénin en matière de bonne gouvernance, selon le dernier  classement de la Fondation Mo Ibrahim,  rendu public le lundi 29 octobre 2018 dernier. Sur les 54 pays du continent africain, c’est donc une bonne performance que réalise ainsi le Bénin qui se maintient dans le haut du tableau avec une moyenne de 58,7/100.  La Fondation Mo Ibrahim confirme sans doute les efforts et les mérites du Bénin en matière de bonne gouvernance, comme d’autres organismes internationaux l’ont déjà fait.

Le Bénin a  réalisé ses plus belles performances dans la catégorie « Participation et Droits Humains (71.5) » et dans la sous-catégorie « Sécurité nationale (87.8) ».  En occupant le 13ème rang,  il  vient, par ailleurs,  devant plusieurs autres pays et pas des moindres sur le continent, notamment le Maroc (15è), le Burkina Faso (16è), la Côte – d’Ivoire (22è), le Niger (24è), le Togo (30è) et le Nigéria (33è).

On y retient donc que de  grands efforts sont entrepris par le président  Patrice Talon et son gouvernement pour hisser le Bénin à un niveau respectable. Quand on voit certains pays classés loin derrière le Bénin (Maroc, Nigeria, Côte d’Ivoire…) on peut être fier et se dire que nous sommes sur la bonne voie. Pour rappel, l’Indice Mo Ibrahim de la bonne gouvernance en Afrique (Iiga) permet de mesurer et d’évaluer annuellement la qualité de la gouvernance pour chaque pays africain. Cette évaluation prend en compte quatre (04) composantes à savoir : sécurité et état de droit, participation et droits humains, développement économique durable et développement humain.

Olivier ALLOCHEME  et Christian TCHANOU

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