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Vicentia Boco
La rocambolesque affaire « Ecureuils cadets » est désormais conjuguée au passé. Le mardi 30 octobre dernier, le procès qui a tenu en haleine les Béninois s’est prononcé en faveur de certaines personnes inculpées dans cette affaire dont, le Professeur Vicentia Boco. L’ancien ministre de l’enseignement supérieur sous le précédent régime a été purement et simplement relaxée par la justice béninoise. Citée à tort dans cette affaire dont les méandres sont maitrisés par les habitués, l’ancien ministre Vicentia Boco, a triomphé face aux détracteurs qui ont tôt fait de l’inculper dans cette affaire. Le Professeur, reconnue pour le respect de sa dignité et de son honnêteté, a une fois de plus prouvé l’importance de ces qualités dans la vie d’un Homme. L’amazone a aussi su inculquer à ses collaborateurs, la rigueur en vue d’aboutir à des résultats fiables et irréprochables. Une démarche qui a tourné en sa faveur, dans cette affaire « honteuse » pour la nation. En effet, la clinique du Professeur Vicentia Boco avait été recrutée pour le test d’Irm des joueurs convoqués pour le tournoi qualificatif Zone B dans le cadre des éliminatoires de la Can Cadets Tanzanie 2019. Le même test d’Irm a été soumis aux joueurs, une fois à Niamey dans le cadre dudit tournoi. Et sur les 18 joueurs sélectionnés, 10 ont été déclarés inéligibles (plus de 17 ans). Une situation qui a conduit à la disqualification de l’équipe cadette et l’interpellation des différents acteurs, une fois à Cotonou. Au bout du rouleau, le Professeur Vicentia Boco s’en sort blanchie et totalement irréprochable par la justice béninoise. Il est à rappeler qu’outre Vicentia Boco, Quentin Didavi, Moïse Ekoué, Désiré Hounguè et Ibrahim Chabi Mama ont aussi joui des bonnes grâces de la justice béninoise. Par contre, l’ancien président de la Fédération béninoise de Football, Anjorin Moucharafou, Zéphirin Déguénon, et bien d’autres sont maintenus dans les mailles de la justice.
Rastel DAN
