Visits: 1
L’institution parlementaire est à nouveau sous les feux de la rampe. Conformément aux dispositions qui régissent son fonctionnement, sa deuxième session ordinaire de l’année en cours sera ouverte ce jeudi. Ce sera à l’occasion d’une cérémonie solennelle qui connaitra la présence de plusieurs autorités politico administratives, chefs de missions diplomatiques et consulaires, représentants des organismes régionaux et internationaux accrédités au Bénin, chefs religieux, têtes couronnées, sages et notables de la ville de Porto-Novo. De sources proches du comité d’organisation mis en place à cet effet par le bureau de l’Assemblée nationale, toutes les dispositions sont prises pour donner toute la solennité requise à cette cérémonie. La présente session ordinaire connaitra prioritairement l’étude et l’adoption du budget de l’Etat, gestion 2019.
Comme à l’accoutumée, le président de l’Assemblé nationale, Me Adrien Houngbédji prononcera son discours officiel d’ouverture de la session. Ceci après vérification du quorum de la présence des députés, comme l’exigent le règlement intérieur de l’institution. Dans son allocution, il abordera, sans doute, certains sujets brûlants de l’actualité sociopolitique, notamment l’après-vote du nouveau Code électoral et ses implications, et les commentaires que suscite la réforme du système partisan mise en œuvre au moyen de l’adoption de la loi portant Charte des partis politiques en République du Bénin. Le numéro un des parlementaires va ensuite se prononcer sur les réactions de ses compatriotes suite à l’autorisation par l’Assemblée nationale de la poursuite devant la justice de certains membres de l’institution, anciens membres du gouvernement de Boni Yayi. Il évoquera également la diplomatie parlementaire pour présenter à l’assistance, la santé des relations que le Parlement béninois entretient avec ses pairs de la sous-région, ainsi que les retombées de leurs coopérations. Me Adrien Houngbédji ne va pas occulter les passions que la fièvre des élections législatives de 2019 déchaine au sein de la classe politique béninoise. Il s’agit ici de la reconstitution de la classe politique avec la formation des grands partis politiques, conformément aux exigences de la nouvelle Charte des partis politiques. Cette session ordinaire, faut-il le rappeler, est l’avant-dernière de la 7ème législature. Elle est de ce fait, une occasion propice pour le président Houngbédji et ses collègues députés de jeter un regard rétrospectif sur le travail législatif abattu jusque-là, et pour définir les aménagements nécessaires à faire, notamment au niveau du contrôle de l’action gouvernementale.
Germin DJIMIDO
