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Poste de péage et pesage
La gestion des postes de péage et pesage est restée longtemps sujette à polémique à propos des réelles recettes qu’ils génèrent. A la suite d’un diagnostic fait par le gouvernement du nouveau départ, il est apparu que le mode manuel de gestion des postes de péages et pesage du Bénin est la principale cause de leur contreperformance, puisque cette mode de gestion ne permet pas d’appréhender l’exhaustivité du trafic, pas plus que l’intégralité des recettes. Ainsi,des actions ont été engagées pour identifier des spécialistes en système de gestion automatisée. Selon le compte rendu du conseil des ministres du mercredi 29 août 18, les résultats de la phase expérimentale se sont révélés très concluants, car, les recettes sont passées du simple au double. Le gouvernement a donc décidé de généraliser l’installation de systèmes sommaires de gestion automatisée sur l’ensemble des postes de péage-pesage existants afin d’optimiser et de sécuriser les recettes générées par ceux déjà sous la responsabilité du Fonds routier en attendant l’aboutissement du projet de réhabilitation et de modernisation des postes de péage et de pesage du réseau routier national. Ce qui est une avancée dans l’assainissement et la sécurisation des recettes publiques puisque désormais, on sait même à distance, ce que chaque agent, à son poste, a collecté comme frais de péage. Cependant, dans sa volonté d’impliquer tout le monde dans la réforme, il est exigé depuis peu, que ministres, députés et responsables d’institutions paient leur passage au niveau des péages comme tout autre citoyen. Il est sans doute certain que ce mode de gestion permet à l’État de mobiliser des ressources pour des travaux allant dans l’intérêt général.
Yannick SOMALON
