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Le triomphe de la vérité

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Fin du Projet ProSam au Bénin: 3 ans de recherches nutritionnelles sur le Soja, évalués


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Le Projet Soja afitin-milk (ProSam) est à son terme au Bénin. La fin a été marquée par un atelier de clôture qui s’est déroulé le 10 Juillet 2018 à l’Infosec de Cotonou. Acteurs, chercheurs, partenaires nationaux, de la sous-région et d’Europe ont répondu présent à la rencontre. Il s’agit selon le Coordonnateur du projet, Patrice Sewadé, de présenter aux participants le bilan des activités réalisées par chaque partenaire au projet, ensuite des leçons tirées de la mise en œuvre du projet aux participants, et enfin des perspectives pouvant maintenir la dynamique des membres du consortium. A l’en croire, le projet vise une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle pour certaines populations à travers l’amélioration des technologies de production des produits à base de soja notamment le lait et le « afitin » qui constituent une importante source de revenus pour ces populations. Selon ses explications, à l’issue des trois ans d’activités du projet, nombreux sont les résultats qui ont été obtenus. Grâce au projet poursuit-il, 1500 femmes transformatrices de soja ont été impactées, à travers le changement de leur revenu et de leur niveau de vie. C’est ce qui explique d’ailleurs, la forte mobilisation, des membres du consortium (Fas/LSA, Inrab/Ptaa, Fupro,Sojagnon), des cadres du Fara, de la Délégation de l’Union Européenne, du Ministère de l’agriculture, des projets et programmes, des agences de coopération, des structures d’appuisau secteur agricole, des acteurs non étatiques les transformatrices de soja, les Ong, les Ddaep les Atda des pôles 5 et 7. Au nom de l’Institut National de Recherches Agricoles du Bénin (INRAB), Paul Houssou s’est réjoui du rôle de transformation technologique appropriée que la recherche a joué dans la mise en œuvre du projet auprès des transformatrices du soja. « Pour ce consortium, c’est une satisfaction. Le projet a joué son rôle dans le monde rural et dans l’entreprenariat » a-t-il fait savoir. Des propos renchéris par le Doyen de la Faculté des Sciences Agronomiques (Fsa), Professeur Djidjoho Hounhouigan pour qui le projet finit dans la joie pour avoir contribué à la sécurité nutritionnelle. Pour lui, c’est un moment de réconfort car, le projet a permis de se rendre compte des qualités d’expertise des femmes de Saclo (Bohicon) et autres avec qui les chercheurs et étudiants de la Fsa ont beaucoup appris. « Nous célébrons la fin du projet avec de bons résultats. Mais il reste le défi de la commercialisation qui doit passer par la certification et la traçabilité » a précisé Dr Jonas Mugabe, Coordonnateur du Peapard. A sa suite, le Représentant de Agrinatura, Rémi Kahane, a salué la ténacité avec laquelle le projet a été conduit au Bénin. Sa fin donne selon lui, lieu à une suite de durabilité au regard de son apport. Tout en relevant les impacts du projet qui a réussi à changer la mentalité des acteurs, il a invité les acteurs à sauvegarder les acquis et même les améliorer. Pour sa part, le Chargé de Programmes de l’Union Européenne (Ue) au Bénin, Alexis Nouhouayi, et le Représentant du ministre de l’agriculture, Eugène Djossou ont salué les prouesses enregistrées depuis quelques années dans la vie des populations. C’est au regard de la qualité du travail effectué que ces deux partenaires techniques et financiers ont rassuré de leur disponibilité à accompagner les initiatives liées à la sécurité alimentaire, car précise, le soja reste une des filières prioritaire du ministère. Précisons que le projet objet de bilan, a permis de financer les travaux de recherche pour la soutenance de thèse de 07 étudiants ProSAM à susciter la rédaction d’autres projets en lien avec la filière soja etc.

Emmanuel GBETO

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