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Le triomphe de la vérité

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Panel sur les enjeux de la mobilité des patrimoines:  « Les biens doivent être dans l’espace auquel ils appartiennent.. », clame Aurélien Agbénonci


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Le ministre Aurélien Agbénonci lors du panel

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, a pris part, le vendredi 1er juin dernier, au haut panel ministériel sur le thème : « les enjeux de la mobilité des patrimoines ». Cette assise se tient dans le cadre de la Conférence internationale sur la circulation des biens culturels et le patrimoine partagé, à laquelle le chef de l’Etat, le président Patrice Talon est un invité d’honneur. Au cours de cette assise d’échanges sur la restitution des biens culturels dans leur patrimoine d’origine, le chantre de la diplomatie béninoise a fait part de son engagement personnel sur cette question, compte tenu du rôle tout particulier qu’a joué le Bénin dans le renouvellement des approches sur les thématiques abordées. Aux côtés de ses homologues d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe, le ministre Agbénonci a donné sa vision sur les nouvelles formes de partage du patrimoine. « Il s’agit pour nous d’avancer vers le futur. Pour nous, le futur, c’est avoir un pays qui ne veut plus être dans une démarche de coopération caractérisée par la mendicité. C’est de regarder nos potentialités, ce dont nous disposons que nous n’avons pas su révéler au monde, que nous n’avons pas su mettre en valeur », explique le ministre. Il aborde ensuite les grands axes, notamment le tourisme, sur lequel s’appuie le gouvernement du chef de l’Etat, Patrice Talon, pour faire révéler le Bénin au monde.  Un secteur considéré non seulement comme l’accélérateur de la croissance économique mais à quoi s’ajoutent aussi les potentialités culturelles notamment les biens historiques qui appartiennent au Bénin et « qui sont incongrues quand on les voit dans certains espaces ». « Ces biens doivent être dans l’espace auxquel ils appartiennent, d’où ils n’auraient jamais dû partir », précise-t-il, avant de confier à l’assistance les efforts que déploie le gouvernement pour assurer un espace viable à ces biens. « Nous sommes en train de créer les conditions de conservations idéales conformes aux standards internationaux. Des cabinets de référence de point de vue architecture seront associés aux architectes locaux pour créer les musées vaudou à Porto-Novo, le musée des amazones et des rois à Abomey, le musée de la traite négrière à Allada », avance le ministre tout en conviant ses pairs ainsi que la communauté internationale à œuvrer efficacement pour la restitution des biens culturels.

Rastel DAN

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