.
.

Le triomphe de la vérité

.

Renaissance du Bénin: Rosine et Nicéphore Soglo remobilisent la troupe RB


Visits: 1

Rosine Vieyra Soglo et Nicéphore Dieudonné Soglo, hier au présidium au complexe Majestic à Cotonou

En compagnie de son épouse, Rosine Vieyra Soglo, présidente fondatrice du parti, le président d’honneur de la Renaissance du Bénin (RB) et ancien chef  d’Etat, Nicéphore Dieudonné Soglo, a rencontré dans la journée d’hier, jeudi 17 mai 2018, les membres des structures de base,  militants . Secoué depuis peu par une crise dont il s’avère nécessaire, pour le président d’honneur, de galvaniser le moral des militants, rassurer de l’unité qui règne au sein de la RB et relancer les activités du parti. C’était au complexe Majestic à Cotonou, en présence de plusieurs personnalités politiques invitées, dont Candide Azannai, Léon Basile Ahossi et autres.

La salle Majestic de Cadjèhoun  à Cotonou est devenue  trop exigüe pour contenir le grand nombre des membres des structures de base, des  militants,  sympathisants, anciens ministres et députés, venus s’enquérir de l’avis du président d’honneur sur la crise qui secoue depuis plusieurs mois, la Renaissance du Bénin. Une crise qui, pour le président Soglo, est « provoquée par des agents de l’étranger dont certains sont facilement reconnaissables ». Dans son allocution,  l’ancien chef de l’Etat, ne s’étonne pas de cette situation au regard du parcours exemplaire fait par la RB au fil des années. « La RB est le plus grand parti nationaliste de notre pays depuis la balkanisation de l’AOF et de l’AEF en 1960. Et ses résultats spectaculaires, en moins de cinq (5) ans, tant dans les domaines économiques, financiers et culturels ont valu à son chef, le surnom mérité d’hercule », s’est-il réjoui, avant de relever les  signes annonciateurs de la crise actuelle, révélés depuis 2002. Le Président Nicéphore Soglo est revenu  surtout sur  le congrès d’Allada de 2002 ayant permis aux « mercenaires stipendiés par des forces nationales et étrangères hostiles » de prononcer l’exclusion du parti de sa présidente fondatrice Rosine Vieyra Soglo, le congrès de mai 2017 qui a accouché d’un « pseudo bureau politique ». A le croire, cette crise est due aussi «  aux fossoyeurs » qui s’agitent, font même de la provocation, au mépris de la loi et surtout des règles qui fondent une cohabitation pacifique, suivant le principe sacro-saint du vivre ensemble. « La crise d’aujourd’hui est une piraterie de la même espèce. La renaissance du Bénin est une et indivisible, sous la direction ferme et éclairée de la présidente fondatrice et de son président d’honneur que je suis depuis plus d’un quart de siècle. La Renaissance du parti remonte au contrat de renaissance avec le peuple béninois entre hier et demain, sous mon quinquennat qui a produit les fameux travaux d’hercule, mon surnom à cette époque, symbolisé par le logo du parti : un pays en chantier sur lequel se lève le soleil de la renaissance de notre patrie, la renaissance de l’Afrique au sud du Sahara», précise le Président Nicéphore Dieudonné Soglo tout en fustigeant la « haute trahison » de ces acteurs. « Qu’ils soient en désaccord aujourd’hui avec le parti, oui, qu’ils veuillent quitter le parti et créer leur propre formation politique, oui, mais qu’ils veuillent prioritairement jeter l’opprobre sur la présidente fondatrice du parti et moi-même le président d’honneur, c’est triste, indécent et révoltant », ajoute le Président Soglo. Pour faire régner la paix et l’unité au sein de la RB, le Président Soglo a exhorté les militants  à la construction de la maison commune pour gagner les batailles à venir. « Notre parti a résisté à toutes les manœuvres de déstabilisation et je vous assure que la présente crise n’est qu’un feu de paille pour un plus grand rayonnement de notre parti, de notre foi commune en notre patrie, pour l’union, à laquelle nous invite le roi Guézo, pour la renaissance de notre pays et celle de toute l’Afrique au sud du Sahara. Retenons pour finir, qu’il ne s’agit que d’une crise de croissance » a conclu  le président Soglo. « La rupture veut nous mettre tous sous le boisseau.  Nous avons beaucoup lutté pour l’avènement de la RB. Moi, je m’en vais. Je suis fatiguée. A 84 ans, je dois être à la retraite. Mais personne  ne me prendra la Renaissance du Bénin. Même après  ma mort, je continuerai de les tourmenter tous » a averti hier, pour sa part, Rosine Soglo.

 

Des soutiens  de plusieurs personnalités politiques

En dehors des différents représentants de jeunes, femmes, conducteurs de moto, têtes couronnées, qui ont réitéré, tour à tour, hier leur soutien   au couple Soglo et  à la Renaissance du Bénin, des personnalités politiques invitées ont aussi annoncé travailler à leurs côtés pour  «sauver la démocratie béninoise en danger ». Pour Léonce Houngbadji, représentant  le Front pour le Sursaut Patriotique ( FSP), « l’heure  n’est plus aux discours, mais aux actes concrets ». Il ajoutera que « le FSP ne connait que la RB dirigée par  le président Lehady Vinagnon Soglo ». Philipe Noudjènoumè  du Parti Communiste du Bénin (PCB) renchérit : «  le PCB ne peut manquer  un rendez-vous comme celui-ci. Nous avons vécu douloureusement les évènements qui se sont déroulés contre la RB depuis 2016 ». Et de poursuivre : « La RB est une âme et un esprit. Et la seule et authentique RB que  le PCB reconnait est celle dont le Président d’honneur reste  Nicéphore Soglo et la présidente fondatrice,  notre chère maman Rosine Vieyra Soglo. Notre pays, ne tombera pas. Nous sommes debout et nous le défendrons aux côtés de ces valeureuses personnalités ».

Entre autres invités,  le député Basile Ahossi venu représenter l’Union Sociale libérale ( USL) à la tête d’une forte délégation, a  aussi réitéré le soutien de ce parti dont le président d’honneur est Sébastien Ajavon à la Renaissance du Bénin. «Dans notre esprit, il n’a jamais existé deux Renaissances du Bénin. Quand on resté longtemps dans une  maison et on n’est plus d’accord, on ne part pas avec l’héritage des autres » a-t-il fait avoir. Si pour Joseph Tamégnon, un autre invité, « personne ne gouverne un pays contre la volonté populaire et personne n’a le droit de piétiner un autre », Candide Azannai, président du parti Restaurer l’Espoir (RE), également présent hier à la rencontre de la RB a également manifesté son « ferme soutien » au parti. « Je suis un homme de combat pour l’intérêt général. Notre peuple a besoin du soutien des hommes de principe et intègres. Ma présence ici est un message à quiconque mettra ce  peuple à genou » a-t-il  aussi déclaré.

Rastel DAN

Reviews

  • Total Score 0%


Plus sur ce sujet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page