Visits: 2
Le Secrétaire général de la CSA-Bénin, Anselme Amoussou
La Confédération des syndicats autonomes (Csa-Bénin) se préoccupe de l’exercice du droit de grève au Bénin. La crise perdure, mais ne l’empêche pas de faire le débat. C’est ainsi qu’elle a initié à l’endroit des responsables syndicaux, un atelier de réflexion critique sur la problématique. C’était le lundi 26 mars au siège de la Fondation Friedrich Ebert. Dans son mot de bienvenue, la représentante de la Fondation Nouratou Zato Koto-Yerima, pense que l’initiative est salutaire dans la mesure où elle permettra de voir si les militants profitent vraiment du cadre juridique, ou si les conditions de la loi sont réunies pour qu’ils se retrouvent dans la situation actuelle, à savoir, la crise que le monde des travailleurs subit actuellement. « La fondation trouve la situation délicate au point où elle en a fait une soirée d’échanges entre acteurs politiques et syndicaux », a informé Nouratou Zato Koto-Yerima. Pour le secrétaire général, Anselme Amoussou, le choix de ce thème vise à permettre aux militants de mieux faire le débat en cours. Mieux, la réflexion permettra, poursuit-t-il, d’anticiper et de faire de propositions pour un plaidoyer auprès des décideurs afin de les rassurer et d’éviter aux travailleurs de faire face à un encadrement de grève plus compliqué. « On ne peut pas gérer la grève comme des débutants en mouvement syndical. Nous devons revoir nos pratiques. Nous devons travailler à devenir des experts en droit de grève », conseille le numéro 1 de la Csa-Bénin, Anselme Amoussou. Pour finir, il a adressé ses remerciements à la Fondation Friedrich Ebert pour les séries de formation qu’elle offre à la Csa-Bénin et son soutien à son plan stratégique en cours. A cet effet, des spécialistes et d’anciens responsables syndicaux ont été invités pour donner des communications sur la thématique.
Emmanuel GBETO
