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L’ancien ministre Armand Zinzindohoué parle: Les dossiers Icc-Services et Police Républicaine clarifiés


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L’ancien ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Armand Zinzindohoué

L’ancien ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Armand Zinzindohoué, était l’invité de l’émission « Carte sur table » d’hier, dimanche 18 mars 2018 sur la radio Océan Fm. Il a opiné sur la réforme sécuritaire qui a abouti à la création de la Police Républicaine et expliqué le bien-fondé de la fusion entre Gendarmes et Polices en sa qualité d’ancien ministre de l’intérieur avant d’aborder d’autres sujets brûlants, notamment le scandale financier ICC-Services.

La fusion de la police et de la gendarmerie est nécessaire, obligatoire, incontournable et indispensable. L’invité de l’émission dominicale, Armand Zinzindohoué salue les députés qui ont voté pour cette réforme et le courage du président Patrice Talon. « Le Président Talon est un homme d’exception pour avoir opéré cette réforme », laisse-t-il entendre. Tout en se référant à la loi, il démontre que la Police Républicaine est une force qui vient unir des forces de différents commandements pour une même mission. « Le besoin d’agir était de mise mais on n’avait pas eu le courage de fusionner les deux forces. La Direction générale de la sécurité publique avait été créée pour joindre les deux forces, mais elle est restée inopérationnelle », explique-t-il. Ce corps nouveau qui vient d’être créé n’a aucun inconvénient dans le système de sécurité du pays. Pour lutter efficacement contre l’insécurité et jouer pleinement leur rôle, les forces de sécurité doivent assurer, selon Armand Zinzindohoué, une bonne couverture sécuritaire dans le pays. Pour y arriver, il faut établir une cartographie sécuritaire, disposer les arrondissements d’un commissariat, rapprocher les forces de sécurité des populations. L’ancien ministre se dit confiant de l’engagement du chef de l’Etat Patrice Talon à disposer de ces moyens au profit des forces de sécurité. Au regard des mal compréhensions et langues qui se délient contre cette force, Armand Zinzindohoué convie les populations à la collaboration avec les agents des forces de sécurité publique. « Ces populations constituent une mine de renseignements pour ces forces qui sont dévouées, dynamiques, professionnels et qui ont le sens de patriotisme », ajoute-t-il avant d’étaler les avantages de la police républicaine : beaucoup d’efficacité, beaucoup de rendement, l’optimisation des ressources puisque c’est désormais UNE FORCE, plus de concurrence parce qu’il n’y aura plus de Force qui va garder un renseignement sur elle pour chercher à être la meilleure. L’ancien ministre a également, au cours de cette émission parlé du Directeur de la Police Républicaine et fait un vibrant témoignage sur le général Nazaire HOUNNOUKPE : ‘’ Quand j’étais Ministre de la Sécurité, les femmes de Dantokpa sont venues me voir pour se plaindre de l’insécurité de Dankpota. Et j’ai donc nommé Nazaire HOUNNOUKPE, l’actuel directeur de la Police Républicaine, à l’époque Commissaire de Dantokpa et il m’a nettoyé Dantokpa si bien que les mêmes femmes sont revenues me dire Monsieur le Ministre votre commissaire est trop rigoureux. C’est pour dire que je connais l’homme, il fait du bon boulot ».

«… Moi j’ai été devant la justice et j’ai eu raison»

Au cours de cette même émission, l’invité est revenu sur l’affaire ICC-Services, dans laquelle il était impliqué. Il se réjouit d’avoir été blanchi par la justice béninoise et avoue « qu’il s’agit d’un coup d’Etat politique contre sa personne ». Car, justifie-t-il, « ICC-services, c’est un coup bas politique…. Je n’ai pas été mis en accusation et on me Limoge’’. L’invité s’est aussi prononcé sur la comparution des anciens ministres du chef de l’Etat Boni Yayi devant la justice. A ce propos, il a recommandé aux ministres de faire confiance en la justice béninoise : «Il est dans l’intérêt des anciens ministres accusés qu’on lève leur immunité…. Moi j’ai été devant la justice et j’ai eu raison; La justice m’a blanchi, j’ai comparu quatre fois devant des magistrats de hauts rangs et rien n’a été retenu contre moi. Je n’ai pas été mis en accusation».

Rastel DAN

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