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L’audience des grossistes répartiteurs cités dans l’affaire de de présumée commercialisation illicite de « Faux médicaments », s’est tenue au tribunal de première instance de Cotonou, le mardi 6 mars dernier. Les avocats des responsables des sociétés soupçonnés et autres acteurs de la distribution présumée de faux médicaments notamment le représentant du laboratoire Cesamex, ont été écoutés pendant plusieurs heures d’horloge. Après l’audition, les conseils de la dizaine de prévenus ont plaidé, chacun en ce qui le concerne et pour le cas dont il assure la défense. Mais, le tribunal n’a pas tranché malgré le désir des avocats de la défense de voir leurs clients mis en liberté. En effet, les chefs d’accusation varient d’un prévenu à un autre, et va de la vente illicite de faux médicaments au mauvais convoyage et conditionnement desdits médicaments. Au cours de ce procès, les conseils ont fait remarquer que ce sont des personnes morales qui sont poursuivies, alors que des personnes physiques sont gardées en détention provisoire. Ces plaidoyers qui vont en faveur de la relaxe et de la liberté provisoire sans condition des mis en cause, ont été rejetés par le juge Rodolphe Azo qui a mis en délibéré le dossier en le renvoyant au 13 mars 2018. Le parquet général assuré par le procureur de la République, le magistrat Gilbert Ulrich Togbonon, a requis cinq ans d’emprisonnement ferme assortis d’amende contre certains mis en cause. Les avocats de la défense ont plaidé pour la réduction de la peine des prévenus. Les neuf inculpés dans ce dossier sont reconduits en prison où ils sont gardés depuis le mercredi 21 février.
Rastel DAN