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« Le jury après délibération a jugé que le sujet est d’intérêt et d’actualité puisqu’il porte sur les émissions de sensibilisation en ce qui concerne les risques et catastrophes dans notre pays. Vous avez mené la recherche avec une méthodologie acceptable et les résultats sont satisfaisants. Le jury fier du travail vous encourage avec la note 17/20 avec la mention Très bien. Vous êtes donc acceptés au grade de Master option : Gestion des risques et catastrophes ». C’est par ce verdict que le jury présidé par Dr Expédit Vissin a fait admettre le journaliste de la Radio nationale du Bénin, Didier Hubert Madafimè, dans le cercle des Experts en Gestion des risques et catastrophes. La soutenance du travail s’est déroulée le lundi 05 Mars 2018 dans la zone Master de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac). Le sujet de recherche de ce Master intégration régionale et développement (MIRD) que délivre l’Institut de géographie de l’aménagement du territoire et de l’environnement (IGADE) de l’Uac est intitulé : « Emissions de la radio nationale comme outil de gestion des inondations et d’amélioration de la résilience des populations de la ville de Cotonou ». Le jury composé du Dr Expédit Vissin, Dr Sylvain Vissoh, Thierry Azonhè, a salué le mérite de l’impétrant pour son assiduité et sa combativité, en dépit de son âge.
Les émissions de la radio nationale sur la thématique ont-elles un taux d’écoute ?
Le document informe que dans la ville de Cotonou, malgré les efforts consentis pour lutter contre les inondations, les médias classiques jouent un rôle limité dans la prévention et la gestion des inondations. Pour l’impétrant Didier Hubert Madafimè, la recherche effectuée a pour but de montrer des émissions de la radio nationale du Bénin qui sont consacrées à la gestion des inondations et à l’amélioration de la résilience des populations. A cet effet, il dit avoir collecté plusieurs données. Il s’agit, précise-t-il, des données climatologiques concernant les hauteurs de pluies sur la période 1971 à 2016 et celles socio-anthropologiques liées à la perception des populations relatives aux mesures adaptatives face aux inondations d’une part et leur accès ou non aux émissions radiophoniques dédiées à la gestion des inondations d’autre part. Pour mieux comprendre les facteurs explicatifs des inondations, le candidat a procédé à la détermination du régime pluviométrique moyen mensuel et celui interannuel couvrant la période 1971-2016 a été faite. Les résultats obtenus selon le mastorant montrent que les émissions de la radio nationale, consacrées à cette thématique ont un taux d’écoute relativement faible sur l’ensemble du territoire national en raison de sa diffusion en français et non en langues nationales avec en moyenne 24 intervention en direct par émission. Dans son speech, il ressort que la couverture médiatique que fait la radio nationale sur les problèmes d’inondation est diversement appréciée, 2,8% de personnes estiment qu’il y a que peu de couverture, 62,5% affirment que le taux de couverture est très faible, pendant que 34,7% pensent que le taux de couverture est satisfaisant surtout pendant la période d’inondation. Aussi, note-t-il une diversité des acteurs intervenant dans lesdites émissions. Ainsi, les hydroclimatologues, climatologues et météorologues sont les personnes ressources les plus présents sur lesdites émissions. Ces spécialistes représentent 41,67% des intervenants contre 08,33% de citoyen ordinaire et de responsables d’Ong en charge de la gestion des déchets.
Emmanuel GBETO