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Le triomphe de la vérité

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Thèse en Gestion de l’Environnement : Alfred IROTORI obtient le grade de Docteur de l’Université d’Abomey-Calavi


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IROTORI. Il s’est vu porter la toge de docteur au terme de la soutenance des travaux de recherche de sa thèse, le vendredi 12 Janvier 2018 à l’Uac. Ayant porté sur le thème intitulé : « Gestion des bois sacrés et conservation de la biodiversité dans le nord-ouest de l’Atacora, au Bénin », ce travail qui a été réalisé dans l’option « Géographie et gestion de l’environnement », a fait du tout nouveau jeune docteur, spécialiste en Géosciences de l’environnement et l’Aménagement de l’espace. La pertinence du sujet et la rigueur dans la rédaction de cette thèse de doctorat unique dirigée par Brice TENTE, Biogéographe, Professeur Titulaire  des Universités du CAMES, a permis à l’impétrant de décrocher la mention « Mention très honorable avec les félicitations du jury ».

Un travail aux qualités scientifiques indispensables

Dans la présentation de son travail structurée  en trois (3) parties et  six (06)  chapitres, Alfred Yotto IROTORI  a partagé avec le jury international présidé par le Professeur Christophe Houssouen, en quoi les formations végétales du département de l’Atacora au Nord-Ouest du Bénin, subissent de fortes pressions anthropiques qui n’épargnent pas les bois sacrés. C’est ce qui explique son engagement à porter son travail sur des mesures à mettre en œuvre pour assurer la durabilité des bois sacrés dans la conservation de la biodiversité.  La dite recherche vise ainsi d’après le candidat,  à analyser les problèmes de gestion des bois sacrés du nord-ouest de l’Atacora en vue de proposer des alternatives pour assurer leur pérennisation.  A l’en croire, il s’agit d’une  recherche  conduite en deux grandes phases notamment les enquêtes ethnobotaniques auprès des populations cibles et l’inventaire phytosociologique des bois sacrés pour lesquels l’autorisation a été accordée. Selon l’impétrant, l’analyse floristique montre une richesse floristique moyenne dans l’ensemble des bois sacrés avec 135 espèces réparties en 119 genres et 49 familles dans 124 relevés phytosociologiques. Néanmoins, précise-t-il, les bois sacrés subissent des dégradations du fait des facteurs anthropiques et naturels. Pour illustrer ses travaux, il indique que durant la période 1986 à 2016, les bois sacrés ont connu une réduction considérable de leurs superficies. « Si rien n’est fait pour atténuer le rythme de dégradation actuel, les bois sacrés du milieu d’étude risquent de disparaître », a alerté Alfred Yotto IROTORI. En réalité, au total, 273 bois sacrés ont été recensés  et 5 cinq catégories de bois sacrés identifiés à savoir les bois fétiches (136), les bois  cimetières (70), les bois d’initiation (51), les bois divinité (11) et les bois cimetière-fétiche (05). « Avec une origine ancestrale et une  appartenance aux clans (69,7 %) et aux communautés (30,3 %), ils assurent des fonctions religieuses, socioculturelles, magiques et écologiques » a ajouté le candidat.Il faut préciser que le Président du jury était le Professeur Christophe HOUSSOU avec comme rapporteur le Professeur Brice TENTE et examinateurs, le Professeur Pierre ZOUNGRANA de Ouaga, le Professeur Edinam KOLA de Lomé, et le Professeur Toussaint LOUGBEGNON de l’université de Kétou.

Emmanuel GBETO

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