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 « L’ethnicité dans la gouvernance des projets de développement au Bénin : Exemple du Programme d’Appui à l’Education et Formation des Enfants Exclus du système éducatif ». C’est sur ce sujet qu’ont porté les travaux de recherche pour le compte de la soutenance de la thèse unique de Doctorat  en sociologie du développement de Abiguël Bélou Y.  ELIJAN. Cette thèse soutenue le mardi 16 janvier dans l’ex-Amphi de la Flash de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) a été examinée par un jury international présidé par le Professeur Honorat AGUESSY, sous la direction du Professeur Albert  TINGBE AZALOU. Au terme de la présentation du travail, le jury a fait les observations pertinentes. A ce titre, il a  salué la qualité du travail qui selon lui, a porté sur un sujet d’actualité de pertinence scientifique. Il n’a pas occulté d’apprécier le fonds du document qui regorge des données empiriques analysées sous un angle méthodologique acceptable. C’est le traitement original du sujet qui a valu à l’impétrante, Abiguël Bélou Y.  ELIJAN, la mention « Très honorable », lui attribuant  le grade de Docteur en sociologie du développement.

Un contenu d’actualité et scientifique

Cette  thèse de Abiguël Bélou Y.  ELIJAN est un document de 294 pages. Elle pose la problématique de la gestion des aides au développement à savoir l’attribution et la gestion des fonds affectés aux projets, aussi bien de l’Etat que de ses partenaires. L’aspect abordé traite des fondements de la prédominance de l’argument ethnique dans les stratégies de la gouvernance locale du secteur éducatif non formel, notamment dans les stratégies du Programme d’Appui à l’éducation et à la formation des enfants exclus du système éducatif (Paefe), financé par la Coopération suisse. La recherche explique comment les acteurs parviennent aux objectifs des projets en utilisant des arguments  ethniques et comment ceux-ci influencent la gouvernance du programme. Elle a permis également de montrer que les projets de développement sont aussi le nouvel enjeu qui alimente le jeu politique et les discours « ethnicites » par le biais des intermédiaires et autres acteurs, parties aux projets de développement. Rappelons que le jury ayant apprécié le travail est composé du Professeur  Honorat AGUESSY, Doyen Honoraire de l’UAC, Professeur Albert TINGBE-AZALOU de l’UAC,  comme rapporteur et trois membres à savoir : Professeur Issiaka KONE, de l’université d’Alassane  OUATTARA en Côte d’Ivoire, Professeur Koffiwai GBATI, de l’Université de Lomé au Togo et Dr Cyriaque AHODEKON, Maitre de conférences de l’UAC.

Emmanuel GBETO

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