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Les membres du bureau national des jeunes de l’église

Mon peuple périt, dit l’Eternel Dieu, pas pour n’avoir pas prié, ni pour ne s’être pas lavé avec l’eau bénite mais faute de connaissance. C’est ce qu’a compris le bureau national de la jeunesse de l’Eglise des chérubins et séraphins du Bénin en décidant d’aller à la quête de la connaissance pratique en développement personnel. « … Nous sommes d’horizons divers mais nous avons des tâches nobles mais immenses à accomplir pour le développement de l’église. Ne partageant donc pas les mêmes manières de faire et les mêmes méthodologies, il est normal que nous échangions avec un spécialiste en coaching pour accorder nos violons afin de pouvoir réaliser ce que le comité directeur de l’église attend de nous ». C’est en ces termes que le président du bureau national, Séraphin Sodjinou a planté le décor à l’ouverture des travaux de formation ce samedi 06 janvier 2018 à l’hôtel Behova à Dangbo. A en croire ses propos, la jeunesse de l’église des chérubins et séraphins du Bénin doit rester dans une même dynamique, un même esprit afin de pouvoir défendre la même idéologie et éviter que les germes de division se développent. Il s’agit en effet, d’inculquer aux hommes de Dieu, des connaissances pratiques en développement personnel notamment, la confiance en soi, la force de la parole, les techniques pour raffermir sa foi afin de mieux guider la jeunesse de l’église. Et pour y parvenir, le bureau que dirige Séraphin Sodjinou a sollicité l’expertise du Centre africain de management des études novatrices en sciences sociales et en coaching (Camen) du Coach certifié d’Afrique Gildas Coffi, Sociologue de la fiscalité de développement et communicateur. Trois grandes communications ont été déroulées par le Coach. Elles ont permis à chaque participant de se découvrir et de développer dorénavant les potentialités qui font de chaque être vivant, Dieu en miniature. Selon le coach Gildas Coffi Sèhonou, l’homme créé à la ressemblance et à l’image de Dieu ne doit pas mourir comme une bête mais il doit accomplir avec détermination la mission pour laquelle il est créé. Dans sa première communication, il a prouvé avec des exemples à l’appui, que chaque corps humain est un temple de Dieu et qu’il ne doit donc contenir aucune pourriture encore moins contenir des intentions ni énergies positives. Mais ajoute-il, le doute a tellement rempli les cœurs au point où les longues prières quotidiennes ne parviennent point à Dieu parce qu’elles sont souvent submergées par les doutes. Après ce diagnostic, le coach en développement personnel a inculqué aux participants les techniques permettant de créer un nouveau vide en chaque être humain en vidant le cerveau des intentions mauvaises et énergies négatives qui l’empêchent d’évoluer puis commencer à décréter des bonnes choses avec foi. Apprendre également à créer son environnement de prospérité en se faisant entourer des personnes prospères, programmer le positif face à tous vœux, déifier soi-même en ayant à l’esprit l’existence du Dieu suprême. Comment créer un pont spirituel entre l’Etre suprême et soi. Comment déplacer les lignes dans le cerveau de ses géniteurs et programmer le succès dans leur tête.
Autant d’aspects sur lesquels l’orateur principal entouré de quelques membres du centre Camen, a développé face à son auditoire. Il a également abordé les attitudes à adopter pour se faire connaitre et plaire à Dieu et la stratégie pour passer chaque commande sur un don fait. Pour le Coach formateur, c’est anachronique quand on se dit qu’on appelle un Dieu d’abondantes richesses, le médecin suprême et continuer à vivoter dans la maladie et la pauvreté. « Avec la volonté, la confiance en soi et la foi en Dieu, vous allez réaliser que tout est possible. Rien n’est pas impossible » a rassuré Gildas Sèhonou. Et pour aider le bureau a assumer la mission à lui dévolue, le formateur est revenu sur l’importance de la cohésion et l’esprit d’équipe. Les travaux ont pris fin sur une note de satisfaction et d’engagement des participants qui ont promis s’en servir pour un véritable changement aussi bien dans leur vie que pour la réussite de la mission sacerdotale du bureau national.

Germin DJIMIDO