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Les stagiaires ici lors de la formation
La République française offre un outil de plus parmi les nombreux indispensables dans l’exercice de la Police technique et scientifique (Pts). Il s’agit de la « Photographie judiciaire ». C’est à travers une formation du 04 au 08 décembre 2017, elle vise à améliorer les compétences de la police technique et scientifique béninoise. Ce sont 09 éléments de la police et 09de la gendarmerie nationales qui ont reçu, une semaine durant, une formation à la fois théorique et pratique axée sur la photographie judiciaire.Entrant dans le cadre de la mise en œuvre du projet du projet d’Appui au renforcement de la police technique en Afrique de l’Ouest (ARTECAO), piloté par le Coordonnateur régional, Emmanuel PRAT, elle a permis aux stagiaires de recevoir leur parchemin de fin de formation, leur permettant ainsi de devenir des formateurs au sein de leurs corps respectifs. Au cours de la cérémonie de remise a eu lieu le 08 Décembre 2017,le formateur Eric Mihami, criminalisticien de sécurité intérieure au service local de police technique et scientifique de Parisa indiqué l’intérêt de la formation : « la photographie judiciaire est une partie importante dans le sens où les techniciens d’identification criminels pourront montrer les images du terrain aux acteurs de la justice qui n’étaient présents. Ces derniers ont la possibilité de voir et de schématiser ce qui s’est passé sur le terrain ». Au terme de la formation, il a salué la disponibilité et l’assiduité des participants. « Je trouve que les stagiaires se sont bien impliqués. Ils ont d’énormes progrès que je souhaite qu’ils mettent à la disposition de leurs collègues » conseille-t-il. Pour le Colonel Philippe Ganche, représentant du l’attaché de sécurité intérieure près de l’Ambassade de France à Cotonou, « la photographie judiciaire est nécessaire sur la chaine de formation en Pts. A l’en croire, « les paroles s’en volent mais les écrits restent. C’est le cas des photos et des vidéos qui viennent mettre la lumière sur les affaires au niveau des magistrats. A sa suite, intervenant au nom du Directeur général de la police nationale, le Directeur central adjoint de la police judiciaire, Brice Allowanou, affirme que « dans les enquêtes, les preuves deviennent plus difficiles à trouver et il faut s’adapter à la situation ». C’est au regard de ce tableau, qu’il a invité les bénéficiaires qu’il voit déjà disponible, à bien appliquer les notionsface aux crimes. « Les formations vous en aurez, mais la meilleure formation est celle que vous vous donnez grâce au terrain » conclure-t-il. Pour finir, les stagiaires, par la voix de leur porte-parole, Yves Bonou, ont salué l’importance de la thématique dont ils font face souvent sur le terrain. Il a fini par présenter des doléances dont ils ont besoin pour réussir la mission.
Emmanuel GBETO
