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Le triomphe de la vérité

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Réunion des parlementaires de la sous région sur le programme de facilitation du transport routier : Patrice Talon reçoit les hommages des parlementaires de la CEDEAO


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Les Parlementaires de la CEDEAO avec le président TALON

Au cours de sa dernière tournée ouest-africaine, le président de la République, Patrice Talon, s’était posé en champion de l’intégration sous régionale. Une posture qui a été reconnue et saluée par le premier parlementaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Au même titre que le Président de l’Assemblée nationale du Bénin, Me Adrien Houngbédji, le président du parlement de la CEDEAO, l’honorable Moustapha Cissé Lo, l’a chaleureusement félicité pour sa décision historique de supprimer l’obligation de visa d’entrée au Bénin à tous les ressortissants africains. « C’est une décision qui donne du sens à l’objectif de passer, d’ici à 2020, de la CEDEAO des Etats à la CEDEAO des peuples », constate le parlementaire communautaire. Il s’est aussi réjoui de la lutte salvatrice engagée par le président Talon contre les faux médicaments qui font des ravages dans le monde, et auxquels la sous-région est particulièrement exposée. Saluant l’action du président de la République dans ce secteur, il l’a exhorté à mobiliser ses pairs de la sous-région pour aller dans le même sens. « Les qualités d’homme d’Etat audacieux du président Talon, son sens démocratique autant que la qualité de la démocratie béninoise qui est un exemple pour d’autres pays », martèle-t-il. Pour sa part, le chef de l’Etat, Patrice Talon, s’est dit honoré du choix porté sur le Bénin pour abriter cette session, en raison notamment de son thème : « Etat de mise en œuvre du Programme régional de facilitation du transport et du transit routiers de la CEDEAO ». Un thème qui, selon lui, est évocateur car les transports, le transit, constituent les ingrédients de base de l’intégration. Or, constate le président, ces infrastructures communautaires sont encore embryonnaires. A ce propos, il n’ignore pas que les pays de la sous-région manquent de ressources. « Si nous faisons de ce dossier une priorité, nous trouverons les moyens », suggère-t-il, avant de souhaiter que les réflexions des parlementaires accouchent de recommandations pertinentes pour que cette session de Cotonou devienne une référence historique.

Rastel DAN

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