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Le triomphe de la vérité

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Master en biologie végétale appliquée à l’EPAC/UAC: Prisca Agognon expose les vertus des plantes sur l’infertilité


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« Etude ethnobotanique des plantes médicinales entrant dans le traitement de l’infertilité chez les Yoruba et les ethnies apparentées au Bénin ». C’est autour de ce thème qu’ont porté les recherches ayant valu la mention « Bien » à une étudiante en fin de formation en master à l’Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi (Epac). Il s’agit de Prisca Sènami Agognon, inscrite dans la spécialité : Biologie végétale appliquée, option : Botanique. La soutenance s’est déroulée, le lundi 11 septembre 2017 dans les locaux du ‘’Herbier national’’ de l’Uac. La présentation s’est déroulée devant un jury dirigé par le Professeur Hounnankpon Yèdomonhan, enseignant-chercheur à la Faculté des sciences techniques (Fast), et les professeurs Janvier Houénon et Sèdami Adjahossou, respectivement examinateur et rapporteur.

Intérêt scientifique du sujet
Document rédigé sur 85 pages, il relate que les plantes médicinales sont d’une utilité et servent à divers usages. Les enquêtes ethnobotaniques conduites auprès des tradipraticiens des communes de Savè, Dassa-Zounmè, Savalou, Zogbodomey, Sèhouè, Adja-Ouèrè, Pobè et Kétou, ont permis de déterminer les plantes médicinales utilisées pour traiter l’infertilité chez l’homme et la femme. Les résultats ont permis de recenser, selon la candidate, 147 espèces végétales et des recettes médicinales impliquées dans le traitement de l’infertilité masculine et féminine. « Elles sont plus utilisées par décoction et sont beaucoup plus administrées par voie orale. Les connaissances ethnobotaniques varient suivant les districts. Certaines espèces végétales sont de plus en plus utilisées et risquent à l’avenir d’être classées parmi les espèces menacées de disparition » a-t-elle précisé. A travers la littérature, il ressort que les données pharmacologiques de certaines espèces font noter que les alcaloïdes, flavonoïdes et autres sont les composés qui restaurent la fertilité par leur effet antimicrobiens, leurs propriétés analgésiques, anti-virales et aphrodisiaques. Dans son exposé, elle a également partagé avec le jury, l’intérêt scientifique de sa recherche. A l’en croire, il s’agit d’une étude pouvant permettre d’apprécier et de connaître les pratiques traditionnelles utilisées par les populations pour remédier aux problèmes liés à la fertilité. La richesse de ce savoir-faire apparaît à travers les résultats obtenus. Ceci relève, selon elle, de l’étroite collaboration entre la médecine traditionnelle et celle moderne afin de réduire le coût de traitement de l’infertilité pour les populations démunies. C’est à ce titre qu’elle conseille de valoriser les savoirs endogènes sur les plantes à vertu thérapeutique.

La candidate recommande, le jury satisfait
Au regard de la qualité des résultats, l’impétrante a recommandé des dispositions qui doivent être prises pour permettre une large diffusion de l’importance des plantes médicinales utilisées. Dans cette optique, elle a suggéré la réalisation d’une monographie la plus complète possible des plantes médicinales, une étude phytochimique des plantes prioritaires qui traitent l’infertilité et vérifient leur efficacité à travers des expériences sur des sujets. Mieux, elle propose la validation expérimentale des remèdes recensés par les protocoles scientifiques rigoureux et la production des produits à base des plantes à partir des principes actifs. Au terme de la présentation et des réponses aux questions, le président du jury, Hounnankpon Yèdomonhan, a salué la qualité et l’originalité du sujet. « J’ai apprécié le thème qui touche à la vie et à la santé des populations. C’est un sujet qui n’est pas souvent discuté », a-t-il fait noter. Sur la forme, le jury retient que le document est bien rédigé sans beaucoup de fautes. En cela, il a approuvé le travail abattu par l’impétrante tout en lui recommandant à son tour, la poursuite des recherches sur la problématique à travers des articles afin de contribuer au développement du Bénin.

Orphélia TOUPE (Stag)

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2 thoughts on “Master en biologie végétale appliquée à l’EPAC/UAC: Prisca Agognon expose les vertus des plantes sur l’infertilité

  1. LALEYE

    Du courage c’est un probleme recurrent dans notre pays. Mais une etude approfondie s’avere necessaire pour faire la lumiere sur les compositions chimiques des plantes et surtout sur la dose a administrer car c’est la dose qui est letale

  2. DOKO Jérémie

    J’ai aimé votre thème grand-sœur prisca
    Courage à vous et pour la poursuite du travail que j’espère bien de votre part.

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