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Le triomphe de la vérité

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48èmes Festivals de Folklores de Tarcento en Italie: Le bain touristique significatif du ballet national en Slovénie


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Les touristes, suivant avec attention les explications du guide

Bovec, c’est une ville située dans le nord-ouest de la Slovénie, en jumelage avec la ville de Tarcento, en Italie. Au festival de Tarcento, après l’étape de la ville d’Aviano, les danseurs béninois y ont pris un bain touristique. Une raison de plus qui démontre que le produit culturel est un tremplin pour l’essor touristique que prône actuellement le régime de la rupture.

Accéder à Slovénie, pour ce bain touristique que se sont offerts les danseurs béninois, ce vendredi 18 août 2017 n’est pas une partie de plaisir. Si vous avez un véhicule personnel, vous pourrez vous en réjouir. Car, selon les précisions de la guide au festival de Tarcento, Stéfania, il n’y a pas de moyens de transport en commun qui rallient Bovec, la ville à fortes potentialités touristiques de la Slovénie à Tarcento, en Italie. Or, il faut bien parcourir 70 kilomètres si vous êtes à Tarcento pour y accéder. Et c’est sans compter les frais de transport à l’interne qu’il faut débourser une fois à Bovec pour accéder aux différents sites touristiques. «Avec un véhicule personnel, il faut prévoir à peu près 20 euros pour l’essence lorsqu’on veut aller à Bovec», soit environ 13000Fcfa, a confié Véronique, une Française rencontrée sur les festivals d’été en Italie. Ceci, sans compter les frais de restauration et consorts. Mais, les danseurs béninois en tournée internationale, n’ont pas déboursé un seul copeck pour visiter Bovec. C’est d’ailleurs la contrepartie de la participation de la mairie de Tarcento où s’organise le festival des cœurs en Italie. Ce faisant, « la ville de Bovec veut profiter des manifestations culturelles pour faire découvrir les merveilles touristiques de notre pays, la Slovénie au monde», a expliqué le maire de Bovec. Une façon de rappeler aux artistes, devenus touristes pour la circonstance, que le produit culturel reste et demeure un tremplin pour le développement du secteur touristique. La preuve, c’est que même, l’accès aux différents sites de la ville de Bovec, jadis conditionné à 5 euros par touriste a été rendu gratuit aux artistes venus du Bénin, du Sri Lanka et du Chili, histoire de vendre la destination Slovène. Et ça, le directeur de l’Ensemble artistique national, Marcel Zounon, qui coordonne la tournée internationale du ballet national sur les festivals d’été en Italie, en a fait sa religion. C’est pourquoi, il n’a plus de doute par rapport à la vision du Président de la République, Patrice Talon, en ce qui concerne l’essor touristique du Bénin. «En nous offrant gracieusement cette visite touristique en Slovénie, j’ai perçu que les organisateurs du festival des cœurs, en collaboration avec les autorités de la ville de Bovec, sont directement entrés dans la vision du Président Patrice Talon, en nous montrant comment le produit culturel peut permettre au tourisme de vendre la destination d’un pays. Mais pour en arriver là, il ne faut pas lésiner sur les moyens pour financer la culture. Il en est ainsi parce que pour que la ville de Bovec puisse parvenir à vendre les merveilles de sa localité, il lui a fallu bien miser. « Pour la visite touristique, c’est la ville de Bovec qui a pris en charge le transport, la restauration et tous les autres frais des touristes», a témoigné Massimo Boldi, le directeur du festival des cœurs 2017.

Bovec, la ville aux trois symboles
Après l’accueil chaleureux offert aux artistes touristes de la ville de Bovec par son maire et tout son conseil, le ‘’périple découverte’’ a commencé. Une découverte assurée par un guide de la localité, Ednin Kravanja, qui connait l’histoire de la ville par cœur, et qui la raconte avec précision aux guides du festival des cœurs, mis à la disposition des artistes. A leur tour, ceux-ci l’expliquent dans les langues parlées officielles des touristes. On retient que la Slovénie qui faisait partie de l’ex-Yougoslavie est devenue État en 1991 après avoir traversé une série de guerres. Elle est peuplée de 2.000.000 habitants dont 3.000 pour la ville touristique de Bovec. Trois sites touristiques symbolisent la ville. Il y a d’abord les Alpes, ce que les Béninois appellent les collines. Les plus petites ont une hauteur de 300 mètres et les plus grandes sont de 2600 mètres. Outre les Alpes, Bovec est riche de sa rivière de Soća, intarissable, qui attire le monde de par son côté mythique. A Bovec, on retrouve également comme richesse touristique, le Parc national de Triglav qui regorge d’un Musée à la fois authentique et moderne. Le symbole de ce musée est l’ours et est vieux de 22 ans. Il attire, selon les explications de son guide, «20.000 habitants par an» et fait aujourd’hui la fierté de toute la ville. Même si une croix est désormais mise sur les croyances aux dieux de la nature et des eaux des ancêtres de la ville, vu que le catholicisme a fini par prendre le dessus sur les pratiques religieuses de la localité.

Donatien GBAGUIDI, depuis Italie

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