.
.

Le triomphe de la vérité

.

Lancement officiel de « La Rupture »: Prince Yadjo peint le vécu des Béninois sous le “Nouveau Départ’’


Visits: 21

L’acteur et cinéaste Irené Tomètin alias ‘’Prince Yadjo’’ a lancé officiellement, le samedi 12 août à l’espace Val’s Pazza à Cotonou, la série « La rupture », sa dernière production cinématographique. Parrainé par le préfet du département du Littoral, Modeste Toboula, l’événement a attiré un grand nombre d’artistes, de cinéphiles, mais aussi d’amis et proches du cinéaste venus le soutenir.

C’est à une peinture sans fards du vécu des Béninois et des Béninoises sous le régime du « Nouveau départ » que convie Prince Yadjo à travers la série « La Rupture ». D’une durée de 70 minutes environ, le premier épisode dont le public a pu voir quelques séquences, au cours du lancement, retrace l’histoire d’un jeune béninois, joué par Prince Yadjo, qui décide de quitter l’Europe pour le Bénin où il compte mettre en œuvre ses projets. Il débarque alors dans un pays embarqué dans « La rupture », un nouveau système de gouvernance prônant la rupture avec les mauvaises habitudes et marqué par des réformes auxquelles les populations n’ont de cesse de résister. Preuve qu’il s’est reconnu dans les personnages campés par des acteurs confirmés du cinéma béninois, le public n’a pu rester insensible à certaines scènes, comme celles évoquant le déguerpissement des espaces publics ou encore la résistance à bien d’autres réformes. Pour Prince Yadjo qui réussit avec ce premier épisode le pari de porter un regard critique sur la gouvernance de Patrice Talon, l’objectif de « La rupture » est de mieux orienter les dirigeants afin que leurs actions concourent effectivement au bonheur du peuple. Une façon de dire oui pour les réformes, mais des réformes opérées avec méthode et tact. Le film est aussi porteur de messages à l’endroit du peuple. « La rupture n’est pas l’affaire d’une seule personne », a en effet martelé Prince Yadjo comme pour dire que le peuple a et doit jouer sa partition pour sortir le Bénin du sous-développement. « Bravo à Prince Yadjo pour cette initiative », s’est extasié Modeste Toboula qui s’est réjoui de cette « avancée dans le secteur cinématographique au Benin ». Impliqué dans la mise en œuvre des réformes et indexé pour ses méthodes pour le moins musclées, le préfet a salué le mérite de Prince Yadjo d’avoir su montrer le chemin de ce qu’il y a à corriger. « Nous avons le devoir de corriger ce qui n’est pas bien fait », a-t-il ajouté. Modeste Toboula s’est engagé à soutenir la suite de la série. La vente à l’américaine du film, qui a clôt l’événement, a vu Modeste Toboula l’emporter pour la belle somme de 1million cinquante mille francs CFA.

Flore S. NOBIME

Reviews

  • Total Score 0%


Plus sur ce sujet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page