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Le triomphe de la vérité

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Professeur Raphael Darboux:« Alain Capo-Chichi mérite sa décoration »


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Le Professeur Raphael Darboux, expert du Cames

« Tous les documents qui sont partis pour les Béninois qui ont été décorés, sont passés par le ministère, suite aux propositions des universités. Mais le dossier de Mr Capo-Chichi n’est pas passé par le ministère. Etant donné qu’on peut prendre sa décoration n’importe où, cela ne devrait pas poser problème, car des étrangers sont venus prendre leur décoration ici au Bénin. Sa décoration est déjà établie en tout cas. Il la mérite, personne n’a dit le contraire. Mais au vu de l’atmosphère qui cela régnait…, cela peut se faire ailleurs, même ici au Bénin. L’année prochaine, il peut prendre sa décoration à Niamey, où se déroulera la prochaine session du Cames, en même temps que la célébration du cinquantenaire de l’institution qui se déroulera là-bas ». Le Professeur Raphael Darboux, universitaire et expert du Cames, réagissait ainsi hier sur l’émission « Zone Franche » de Canal 3, à propos de la polémique autour de la décoration du Dr Alain Capo-Chichi, qu’a refusé d’approuver le gouvernement béninois, à travers le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Une décoration pourtant accordée par le Cames au jeune enseignant des universités, qui n’a pas tardé à dénoncer un « règlement de compte » dont il est objet dans cette affaire, pour s’être opposé à l’organisation, en l’état, des examens nationaux en Master et en Licence, récemment décidée par le gouvernement Talon. Selon le Professeur Darboux, « Le Secrétaire Général du Cames est bien qualifié pour décerner une décoration à qui il juge utile de le faire ». Mais il appelle à calmer le jeu, précisant que la décoration peut avoir lieu dans n’importe quel pays membre du Cames pour éviter certaines frustrations.
Abordant le bilan de la 39ème session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) qui vient de se dérouler à Cotonou, l’invité de Canal 3 Bénin se réjouit de ce que « la moisson est bonne » pour les Béninois, à comparer avec la 38ème session de Bamako. Les chiffes en disent long, à le croire. Comme admis, l’Université d’Abomey-Calavi en a enregistré 93 sur 115, l’Université de Parakou, 31 sur 33, l’Inrab, 14 sur 15 et l’Institut national d’agronomie, 5 sur 6.

Christian TCHANOU

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