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Le triomphe de la vérité

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Mauvaise des gestion des campagnes cotonnières précédentes: Des révélations sur le scandale à la Sonapra


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Près de 40 milliards FCFA partis en fumée, la justice doit se montrer compétente.

Les révélations dans l’affaire scandale à la SONAPRA restent amères. Au nombre des nouvelles explications sur le dossier, un tableau sombre dans les résultats du rapport d’audit.Le rapport révèle 7 milliards FCFA de dépenses non justifiées entre 2013 et 2015. Des dépenses  qui portent notamment sur des frais de manutention de balles de coton fibres (plus de 3 milliards), des primes et indemnités versées à des comités et commissions créées dans le cadre des opérations des campagnes (près de 1,5 milliard) ; et des réfections de pistes cotonnières (plus d’un milliard). Au-delà de cela, on note d’autres  dépenses financées par des fonds mis à la disposition des Directions régionales de la SONAPRA, pour un montant de 31,782 milliards FCFA qui n’ont pu être justifiées puisque les pièces justificatives n’ont pu être fournies à la mission d’audit. Ces fonds se répartissent comme suit : 11,957 milliards pour la campagne 2013-2014, 12,605 milliards pour 2014-2015 et 7,220 milliards pour 2015-2016. On retient de cette seule rubrique de dépenses non justifiées, une déperdition potentielle de près de 40 milliards FCFA. Pour ce faire, le rapport d’audit suggère, en conséquence, qu’il convient de s’assurer de la régularité des dépenses effectuées et de rechercher la responsabilité des cadres qui ont organisé la gestion de ces fonds. Voilà qui vient confirmer que le dossier SONAPRA est réellement un énorme scandale, qui n’a pas fini de révéler ses secrets. Désormais un acte qu’on pourrait qualifier de détournement de fonds publics et capable d’être brandis devant les juridictions, la  justice devra se montrer à la hauteur, en jouant sa partition. Elle devra travailler à ce que les personnes en cause et qui seront convoquées se mettre à sa disposition pour la manifestation de la vérité, et pour clarifier leur gestion. Dans le même temps, pour ceux qui, aujourd’hui, sont couverts par une immunité, qu’ils soient députés ou anciens ministres, ils devraient, pour leur honneur, se mettre volontairement à la disposition de la justice afin de donner une chance aux enquêtes et à la procédure d’aboutir. Car, les  députés et anciens ministres impliqués, comptent généralement sur l’arithmétique politique à l’Assemblée pour ne pas être inquiétés. Or, vu la gravité des faits évoqués par le rapport, se réfugier derrière une quelconque immunité, c’est empêcher la justice de fonctionner normalement, c’est admettre toutes les supputations qui pourront ensuite être entretenues à leur encontre. Le gouvernement devra poursuivre la lutte en diffusant les autres résultats d’audits.

Wandji A.

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