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Une délégation sénégalaise conduite par le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,  Malick Sow, séjourne au Bénin depuis le samedi 22 avril 2017. Objectif : s’inspirer du modèle d’organisation du Baccalauréat au Bénin et capitaliser les acquis dans la perspective de la création d’un Office national du Baccalauréat. Au terme de leur séjour au Bénin, la délégation a rencontré la presse à qui elle a partagé ses acquis. C’était à travers un point de presse donné à l’office du baccalauréat, ce mardi 25 Avril 2017. En résumé, le chef de la délégation, Malick Sow, confie que le Bénin est sur un très bon chemin qui crédibilise son diplôme. Pour ce pays qui n’a pas encore un office de baccalauréat, le Bénin fait école dans la sous-région. A l’en croire, il s’agit d’une mission qui fait suite à l’organisation en 2013 des concertations nationales sur l’avenir de l’Enseignement supérieur. Les conclusions des assises sont structurées en 13 points dont le détachement de l’Office du Baccalauréat de la tutelle de l’université pour en faire un office national est élevé au rang de la première priorité des réformes de l’Enseignement Supérieur au Sénégal. C’est donc en perspective, la création de l’Office national du Baccalauréat au Sénégal,  une directive présidentielle que la mission séjourne à Cotonou. Le Sénégal a identité l’Office du Bénin comme une référence  dans la sous-région en matière d’organisation du Baccalauréat dans l’espace Uemoa et au-delà. «  Nous avons préféré venir au Bénin au lieu d’aller en France parce que l’expertise existe en Afrique », a commenté le Directeur de l’Office du Baccalauréat du Sénégal,  Babou Diaham. Par ailleurs, le Directeur de l’office du Bac béninois, Alphonse da Silva a dit sa fierté de partager avec ses hôtes des expériences dans ce cadre. Pour lui, à partir du moment où la sous-région va vers un bac unique dans l’espace Uemoa,  il s’impose  des préalables. « Il faut capitaliser les efforts et faire les choses de façon à ce que le diplôme soit avantageux dans tous les pays.  Cela va dans le cadre de l’unité africaine, car c’est une rencontre de donner et de recevoir »,  a-t-il précisé. Rappelons que  la délégation a démarré sa mission par une audience au  cabinet  du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Marie Odile  Attanasso, ensuite chez le ministre de l’enseignement secondaire, Lucien Kokou, pour présenter le but de leur visite de travail. La délégation sénégalaise prendra départ pour le Tchad, pour le même exercice.

Emmanuel GBETO