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Le gouvernement ne cesse de chercher des voies et moyens pour la mobilisation des ressources financières. C’est dans ce cadre que le Conseil des Ministres a donc jugé pertinent et nécessaire de modifier l’article 15 de la loi de finances gestion 2011. Il s’agira d’y préciser que le numéro IFU sert de base à la constitution du répertoire national des contribuables. Car, à la lecture de la loi des Finances 2011, il est apparu quelques imperfections dont celle liée à  la charge de la constitution du répertoire des contribuables. Ce point  débattu en conseil des Ministres relève la nécessité de l’IFU reconnue et réaffirmée par le gouvernement. Et comme avantages pour le trésor public, cette mesure permettra d’élargir l’assiette fiscale pour que les impôts ne pèsent plus lourdement sur les seuls opérateurs économiques. Mieux, il contribue à la mobilisation des ressources pour faire face aux enjeux de développement. Et le gouvernement du Nouveau Départ s’inscrit dans cette dynamique. En outre, la modification de l’article 15 de la loi de finances 2011 est un pas, une clarification pour rendre opérationnel l’IFU pour une meilleure efficacité. En effet, la DGID n’aura plus à chercher à s’occuper de l’élaboration du répertoire des contribuables. Elle va se concentrer sur la mise en œuvre pratique des implications fiscales de l’IFU. Voilà, qui vient comme une preuve que le gouvernement poursuit l’assainissement des finances publiques,  se donne les moyens de concrétiser sa politique de développement, le tout en respectant la cohérence des actes à travers un état des lieux rigoureux. Il faut rappeler que l’Identifiant Fiscal unique (IFU) a été instauré en 2006, comme Instrument identifié pour faciliter   la lutte efficace contre la fraude et l’évasion fiscale.

Emmanuel GBETO