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Après la formation en salle témoignée par une sortie pédagogique et un stage en entreprise, 20 candidats inscrits en formation de Master « Etudes Prospectives et développement » au département de socio-anthropologie de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) soutiennent. Ils défendent depuis le lundi 15 février 2017, et ce, jusqu’au 18 février 2017, leur mémoire de fin de formation. En prélude au lancement officiel de cette session de soutenances qui précède 06 autres programmées courant la semaine du 27 février 2017, le Coordonnateur du Master « Etudes Prospectives et développement », le Professeur Albert Tingbé Azalou a partagé avec ses collègues et auditeurs, les éléments d’appréciations des mémoires. Parlant de l’évaluation scientifique et technique des mémoires, il a mis l’accent sur la qualité que doit avoir le document. Il s’agit, entre autres, de la pertinence du sujet de la recherche méthodologique, de l’intérêt à la recherche prospective, de la bonne visibilité sur le problème relatif au sujet, des résultats, des recommandations. « Tout mémoire n’ayant pas reçu la note de 12/20, est rejeté et le mémoire est repris et déposé dans un délai de 03 mois sans quoi, le candidat reprend la formation », a-t-il précisé.
Historicité de cette formation
Le coordonnateur de la formation, le Professeur Albert Tingbé Azalou a saisi l’occasion pour entretenir l’assemblée sur l’historicité de ce master. A l’en croire, c’est une formation qui a été projetée par les experts ayant réalisé le document « Bénin 2020-2025 Alafia », au cours de la cérémonie de remise des travaux, le 16 Août 2001, à la salle du Peuple de la Présidence de la République. A cet effet, poursuit-il, les experts ont souhaité la mise en place d’un nombre important de filières de formation. C’est ce qui a motivé la mise en place progressive de ce master portant d’abord sur les « Etudes prospectives » qui ont fait objet d’un séminaire de choix libre au département de sociologie-anthropologie en 2002, ensuite sous forme de cours licence et maîtrise en 2005, pour prendre la configuration actuelle, sous forme de Master en 2014. Un acte de naissance qui s’illustre selon le professeur, par la session de soutenance de mémoires de fin de formation en cours. L’importance de ce travail se situe, dira-t-il, dans la réflexion prospective qui se fait sur le continent depuis des années. C’est à ce titre qu’il s’est réjoui de cette initiative du rectorat de l’Uac, à accepter la formation. « Au Bénin, cette formation se fait dans les structures ayant en charge l’économie, mais en tant que formation Master, l’Uac est l’une des toutes premières universités francophones », a-t-il souligné. Au nom de l’équipe qui l’accompagne, il a salué madame le vice doyen de la Faculté des sciences humaines et sociales (Fashs), Dr Monique Ouassa Kouaro qui est au départ de ce master créé en 2014 et autorisé le 23 juin 2014, pendant qu’elle était chef du département de Socio-anthropologie. A son tour, Dr Monique Ouassa Kouaro a, dans son discours de lancement, salué la qualité des enseignants commis à cette mission scientifique et celle de la formation donnée aux mastorants. Il faut préciser que 32 auditeurs sont inscrits au titre de 2014-2015 pour ce master qui est animé sur la base de 36 unités d’enseignements. Donc 27 matières animées par 32 enseignants pour 3.000 heures, ce qui est spécifique aux exigences du système LMD. La première promotion a été rejointe en 2016 par 06 autres auditeurs en inscription directe. Les deux vagues de soutenances donneront lieu à une cérémonie de remise de diplômes programmée pour la première semaine du mois de mars 2017.
Emmanuel GBETO
