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Le souci de nourrir sainement les populations mondiales préoccupe le Réseau ouest africain pour l’Agriculture Ecologique et Biologique (AEB). C’est à ce titre qu’il a initié un atelier sur la problématique pour un  état d’avancement des activités en Afrique de l’Ouest. Soutenu par la commission de l’Union Africaine  sous la demande des Chefs d’Etat Africains, il se déroule du 26 au 28 Octobre 2016 à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo. Cette initiative regroupe 8 pays à savoir : quatre de l’Afrique de l’Est tels que : le Ghana, le Togo, le Burkina-Faso, le Niger et quatre autres venus de l’Afrique de l’Ouest notamment le Nigéria, le Bénin, le Mali et le Sénégal, qui y travaillent depuis 2014. La cérémonie d’ouverture des travaux a été pour le vice-président du réseau ouest africain pour l’AEB, le Professeur Simplice Davo Vodouhè, l’occasion de préciser l’objectif visé. Il s’agit pour l’enseignant-chercheur, «  de travailler à réduire un tant soit peu, les effets  néfastes des pratiques actuelles d’agriculture sur les humains et l’environnement ». « Un problème sérieux que nous avons tendance à banaliser bien que cela soit d’une grande importance »,  regrette-il. A cet effet, l’intérêt de l’AEB,  dans cet atelier, a-t-il ajouté, « est de parvenir à amener les différents acteurs impliqués dans la promotion de l’Agriculture biologique et écologique, de se mettre ensemble pour échanges leurs expériences afin de mieux progresser ». Également, coordonnateur de l’organisation béninoise pour la promotion de l’agriculture biologique, le Professeur Simplice Davo Vodouhè,  a émis le vœu de la mise en place  d’un réseau pour complémenter les expériences afin que l’initiative puisse prospérer. Ce qui pourrait précise-t-il, amener à la concrétisation de l’ambition de l’organisation d’une foire d’agriculture des produits typiquement biologiques.

Les producteurs disposés
Invité à prendre part à cette rencontre technique, le Président de la Fédération des Unions de producteurs du Bénin (Fupro-Bénin), Lionel Guézodjè,  s’est pour sa part, réjoui de l’initiative qui,  selon lui, viendra renforcer la Fupro dans ses activités agricoles. « Nous sommes entièrement ouverts à prendre toute nouvelle technologie pouvant permettre de bien produire pour mieux nourrir les populations. Nous ne sommes ni contre l’agriculture conventionnelle, ni contre l’agriculture biologique »,  a-t-il précisé. Au nom du Réseau des organisations paysannes de l’Afrique de l’Ouest (Ropa), Léopold Lokossou ,  a rassuré de la main tendue du réseau pour la mise en œuvre des recommandations, une fois capitalisées. Cependant, il a appelé les uns et les autres à travailler à ne pas perturber les ressources endogènes.
Sauvons l’environnement
Dans le même esprit de protection des ressources endogènes, le coordonnateur de l’initiative Agriculture écologique biologique au niveau du Sénégal, Ibrahim Seck a  invité  à la pratique d’une agriculture qui pourra permettre à la génération montante de venir trouver des facteurs de production utilisées, en bon état. Pour lui, « l’agriculture conventionnelle a vraiment produit beaucoup d’aliments, mais il convient de remarquer qu’il y a une utilisation abusive  d’engrais chimiques, d’herbicides chimiques, de pesticides chimiques ». Il a déploré le fait que cette agriculture a fini à dégrader les sols, de tuer les abeilles, les crapauds et des ressources animales, naturelles à savoir le sol, l’eau, les forêts…. C’est à ce titre qu’il a appelé au soutien des grands paradigmes à émettre, à savoir : une agriculture durable, propre. Seule, l’agriculture écologique te biologique  pourra aider à donner des aliments sains et favoriser une bonne santé humaine et animale, et qui va favoriser la bonne gestion des ressources naturelles.

Emmanuel GBETO