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Tiendra-t-elle ou ne se tiendra-t-elle pas  pour le 4 mai 2016? Voilà la question que l’on continue de se poser en ce qui concerne  l’organisation de l’assemblée générale élective à la FBF, demandée par la FIFA. Et pour cause, rien n’a bougé entre les protagonistes. La justice béninoise, pour trouble à l’ordre public, avait décidé que le processus devant aboutir à ce congrès soit interrompu et continue de la maintenir. Pendant ce temps, la FIFA tenant compte des articles 14 et 19 de ses textes défendant toute immixtion d’un tiers dans les affaires de ses associations membres, trouve que la décision de la justice béninoise n’a pas sa raison d’être et a programmé la tenue du congrès pour le mercredi 4 mai prochain. Une injonction que le Conor  devrait va sans doute respecter pour l’atteinte d’un résultat qui dépendra énormément de la position que pendra l’autorité ministérielle en charge des sports dans cette affaire. Puisque, le ministre Oswald Homeky ayant annoncé sa volonté de faire de la pacification au sein des fédérations son cheval de bataille se retrouve attendu. Il doit à deux jours de la date butoir donnée par la FIFA clarifier sa position et celle du gouvernement. Une position qui doit être prise tout en tenant compte des menaces tant de l’instance faitière que de certains acteurs du football qui planent sur le Bénin. Il est vrai que la famille du football béninois est divisée et que beaucoup souhaitent qu’il soit organisé un forum de réconciliation au cours duquel les acteurs du football tenteront de se parler pour ramener la paix dans la famille. Ce qui est aussi vrai, est que la FIFA fait fi de cette situation et ne valide pas une telle initiative. Par contre, elle appelle la FBF a passé directement à la mise en place de son comité exécutif en attendant que les différents entre acteurs ne soient réglés. Selon les informations des tentatives de réconciliation ont été faites ces derniers jours. Mais elles n’ont rien donné. Alors on se demande si les acteurs sauront raison garder afin d’offrir le meilleur au football béninois ? Si, le ministre et le gouvernement sauront se mettre au-dessus de la mêlé pour prendre la décision qui n’exposera pas le Bénin à la sanction de la FIFA et qui n’apportera pas d’avantage de la division dans la famille du football ? Ce qui est sûr, une décision doit être prise. Et on espère que ce sera la meilleure.

Anselme HOUENOUKPO