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28 Février 1990 – 28 Février 2016, la démocratie béninoise a 26 ans. C’est ce jour que le candidat Christian Enock Lagnidé a choisi de lancer sa campagne électorale. Un choix qui revêt un double sens. Premièrement, il s’agit pour le candidat de rendre un hommage appuyé au Général Mathieu Kérékou, à Monseigneur Isidore de Souza, deux personnalités qui ont marqué de leurs empreintes cette Conférence des Forces Vives de la Nation. Deuxièmement, il était question pour Christian Lagnidé d’interpeller la conscience collective face à l’état de décrépitude dans lequel se trouve l’hôtel PLM Aledjo, le lieu qui a servi de maternité au renouveau démocratique. « Ceci est une honte nationale » a-t-il constaté avant d’appeler à une collecte de fonds pour sauver ce qu’il appelle « la maison commune, la maison de l’unité ». Paradoxalement, aucun autre des candidats en lice n’a honoré cette date qui leur permet pourtant, d’aller à la conquête du pouvoir en toute liberté. Face aux hommes des médias présents sur les lieux, il a réitéré sa ferme volonté de transférer aux communes 33% du budget national afin que les élus communaux, municipaux et locaux qui vivent au quotidien les misères des populations, puissent repousser les limites de la pauvreté. Il a rappelé son engagement irrévocable pris devant greffier et enregistré à la Direction Générale des Impôts et du Domaine afin de mettre en confiance ses concitoyens. A cet acte unique et historique, il convie aussi ses autres concurrents.
Lagnidé immortalise Mgr Isidore de Souza
Epris de paix et engagé pour la consolidation de l’unité nationale, Christian Enock Lagnidé construit actuellement un Centre pour le dialogue inter et intra religieux à Akpakpa. Car, il est convaincu que le dialogue entre les religions est un bouclier contre les crises et autres guerres qui détruisent les pays. D’un coût global de 500 millions, ce centre comporte un bâtiment principal dont une bibliothèque, une salle d’expression culturelle dédiée à chaque confession religieuse. Tout ceci est complété par une salle polyvalente pour les conférences, réunions et autres, une batterie de toilettes et un espace vert. Au regard de l’importance de l’œuvre accomplie par Monseigneur Isidore de Souza dans l’instauration de la démocratie et du dialogue entre les religions, Christian Enock Lagnidé a dédié à sa mémoire cet édifice. Ainsi, avant même sa finition, l’effigie du prélat trône fièrement sur le mur du Centre. Un autre signe de l’engagement du candidat en faveur de la paix mais aussi son souci de rétablir dans la mémoire collective, ceux à qui le Bénin doit sa démocratie.
Wandji A.
