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Le triomphe de la vérité

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Prétendue inculpation en Suisse: Campagne d’intoxication pour démobiliser la troupe de Talon


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talonLa candidature de Patrice Talon fait peur. Très peur. Alors, aucune invention ou intoxication n’est  désormais trop grosse pour le dissuader dans sa marche irréversible vers la Marina. Leur dernière trouvaille est assez cocasse puisqu’elle vient droit de la …Suisse.

Apparemment, les sept supposés « gros  dossiers » sortis contre Patrice Talon, lors d’un conseil des ministres réunis en octobre dernier ont été des pétards mouillés. Pourtant, le gouvernement s’était surpassé pour ne pas rater sa cible. De pseudo crimes économiques qui seraient « en souffrance » devant la justice, et datant parfois de Mathusalem, ont été recherchés et déterrés, dans la « noble » intention de nuire à un homme.

Mauvaise foi
Ainsi, pour mémoire, il y avait eu, entre autres, le dossier dit des 200 milliards, le dossier Sodeco, le dossier relatif à l’abus du système bancaire par Patrice Talon, le dossier relatif au « braquage » de recettes douanières, le dossier relatif au Programme de Vérification des Importations… La liste n’est évidemment pas exhaustive. Et le but visé à travers ces dossiers aussi rocambolesques les uns que les autres, était non seulement de couvrir d’opprobres le prétendant à la magistrature suprême, mais aussi et surtout,  de démontrer que l’arrêt de la Cour commune de justice et d’arbitrage (C.C.J.A) en date du 15 octobre 2015 était « arbitraire ». Faut-il le rappeler, cette décision de la C.C.J.A, respectable institution s’il en fût, commandait à l’Etat béninois de payer à titre de manque à gagner à Patrice Talon la somme de  129 milliards de francs Cfa et 2 milliards à titre de préjudice moral. Au lendemain de ce conseil des ministres qui a inquiété plus d’un, Patrice Talon a alors  fait une sortie pour répondre, point par point, à toutes les accusations dont il était l’objet. L’homme a sorti, en cette occasion solennelle, et devant les caméras, toute une panoplie d’arguments et de décisions de justice qui le mettaient hors de cause  depuis des lustres. Mais la mauvaise foi ne connaît pas de limites. Le syndicat des douaniers appelé à la rescousse par le Gouvernement pour répliquer à Talon, a plutôt étalé ses propres contradictions. Le ministre des Finances de l’époque, dame Adidjatou Mathys, est intervenue alors pour définitivement clouer le bec aux accusateurs. Depuis, silence radio.
Mais on se doutait bien que le gouvernement et son chef n’ont pas baissé la garde. Surtout que, de plus en plus, les annonces d’adhésions aux reformes de Talon, se multiplient et se densifient. De plus en plus, l’homme  gagne du terrain et s’installe dans le cœur de nombre de ses compatriotes. Pire, le candidat imposé par Boni Yayi à sa mouvance, pour faire face à la vague Talon, est carrément devenu un boulet pour sa propre troupe. La mouvance présidentielle se fissure et prends l’eau de tout côté, tandis que la barque Talon avance. Il fallait donc urgemment trouver une nouvelle parade.

Du réchauffé
Les dossiers locaux ayant été usés jusqu’à la corde, une nouvelle « invention » s’imposait. Et là, on peut dire que les apprentis sorciers de la mouvance présidentielle n’ont pas cherché loin. Ils ont tout simplement servi du « réchauffé » à leur commanditaire ; du réchauffé certes, mais  à la « sauce helvétique ». Juste pour faire plus sérieux devant les gogos. En effet, le compte-rendu du fameux conseil des ministres cité plus haut, faisait déjà cas du « marché P.v.i. frauduleusement retiré à la Société  Générale de Surveillance (S.G.S) et confisqué par Patrice Talon au profit de la société Bénin Contrôle qui s’est indûment associé à un partenaire Bivac arrivé en troisième position… » Curieux, la société suisse ne s’est jamais plainte et c’est le gouvernement béninois qui le fait à sa place. On a déjà longuement écouté les tenants et les aboutissants de ce dossier dont l’ancien premier ministre Pascal Koupaki, aujourd’hui candidat aux élections présidentielles. La campagne orchestrée aujourd’hui autour d’une pseudo plainte  déposée en suisse et qui aurait « inculpé » (sic) Patrice Talon n’est que vaine cabale. Le dessein inavoué parce qu’inavouable est de distraire le candidat Talon et ses innombrables soutiens dans le pays. Talon dérange. Et ses prestations structurées et bien argumentées donnent des maux de têtes aux médiocres et aux coupeurs de cheveux en quatre. Ils ont eu des maux de tête, après avoir observé le succès éclatant de Patrice Talon, face à la diaspora béninoise en France. Ils ont eu de l’urticaire, après avoir suivi le débat africain avec Patrice Talon sur Radio France Internationale. Désormais au bord de la crise de nerf, ils se débattent tel un diable dans un bénitier. Pourtant le meilleur reste à venir. Le pire sans doute pour eux. Ceux qui rêvent de voir Talon renoncer à ses ambitions présidentielles, à son désir de servir son pays, juste pour des bisbilles supposées avec la justice suisse, en seront pour leurs frais. Droit dans ses bottes, l’homme  a désormais appris à positiver, face à la violence ou à la grossièreté de certaines attaques : « Je suis le candidat objet de toutes les craintes, de toutes les critiques… Cela fait plutôt la promotion de ma candidature… », affirmait-t-il sur Rfi. Il faudra donc compter avec Talon. Le réformateur avance, et vous salue bien.

« Talon n’a jamais été convoqué ni appelé par la justice suisse, à ce jour », dixit Me Sévérin Quenum

Selon l’avocat de l’homme d’affaires joint au téléphone, « Patrice Talon n’a jamais été convoqué ni appelé à ce jour par la justice suisse ». Me Sévérin Maxime Quenum s’est empressé de déclarer que « cette prétendue procédure » n’est qu’une « cabale orchestrée » contre son client depuis l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle.
Rappelant que « dans un Etat de droit comme la Suisse, l’inculpation ou la mise en examen est toujours précédée tout au moins d’une convocation » et que « même si un différend peut l’opposer à ses anciens associés, l’affaire ne peut que ressortir du droit commercial pour être justiciable des juridictions commerciales comme c’est déjà le cas », Me Sévérin Maxime Quenum déclare apparemment confiant : « les adversaires de Talon feraient mieux d’aller le combattre sur le terrain des idées et du projet de société ». « Il ne cèdera ni à l’intimidation ni à la persécution tant il a conscience des enjeux. Abdiquer à cette étape serait lâcheté ni plus ni moins », a ajouté l’avocat.

Wandji A.

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