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Enseignement supérieur: L’INMeS ouvre son cycle Master


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Les autorités ont coupé le rubanL’Institut National Médico-Sanitaire (INMeS) a démarré sa rentrée académique du cycle master. Le lancement des activités académiques de ce cycle a été marqué par une cérémonie d’inauguration des locaux devant abriter la formation. C’était le mercredi 16 décembre 2015 sous le regard de l’Université d’Abomey-Calavi et des partenaires techniques et financiers (PTF), belge et hollandais.  
Inauguration des locaux et lancement des activités académiques du cycle master de l’Institut National Médico-Sanitaire (INMeS). Ce sont les deux moments forts ayant marqué la cérémonie qu’a abrité l’institut hier. Une cérémonie concrétisée grâce à l’appui des  coopérations belge et néerlandaise. Selon l’attachée à la coopération internationale du bureau de coopération de l’Ambassade de Belgique, Marie HEUTS, la coopération belge a décidé d’apporter un appui aux structures de formation en santé à travers d’une part, le programme santé de l’Agence belge au développement (CTB) et d’autre part l’Association pour la promotion de l’éducation et de la formation à l’étranger (APEFE). C’est ce qui explique son soutien à l’ouverture du cycle de master en sciences infirmières et obstétricales de l’INMeS et le cycle de licence à l’Institut de formation en soins infirmiers obstétricaux (IFSIO) de Parakou devant démarrer en septembre 2016. Cet appui comporte deux volets à savoir : les travaux de construction des locaux  et les appuis pédagogiques.

Les attentes des partenaires
Dans le cadre de ce partenariat, les attentes de la Belgique vis-à-vis de l’INMeS  sont nombreuses. En effet, la formation du cycle de master doit être selon la coopération belge, une formation de qualité adaptée au contexte béninois. Pour assurer son fonctionnement à pleine capacité, Marie HEUTS souhaite que cette formation soit accessible aux candidats compétents venus  de partout au Bénin. « Elle devra également permettre un encadrement conjoint des stagiaires par le personnel enseignant de l’INMeS et les cadres en poste dans les différentes formations sanitaires. La Belgique croit au leadership du personnel enseignant et de la direction afin de relever tous les défis imposés par ce nouveau cycle de master et reste disponible pour tout soutien dans ce cadre » a-t-elle précisé. En plus de l’appui de la Belgique, la mise en place du cycle de master a bénéficié du soutien de l’Ambassade des Pays-Bas. Se faisant représenté par son Ambassadeur H.J.J.Van DIJK, il  a permis d’équiper en matériel informatique  et en mobilier à travers son projet d’ « appui à la gestion totale de la qualité de la formation initiale en soins infirmiers et obstétricaux »,  avec un budget de près d’un million d’euro.

Retour du capital humain en santé
Cette offre vient aux yeux de la directrice de l’INMeS comme un véritable coup de main donné au secteur sanitaire béninois. A en croire Sidonie Hounnou Tchabi, l’ouverture du cycle mettra fin au phénomène de fuite de capital humain en santé, enregistré dans le secteur depuis des années. Ne pas ouvrir ce cycle serait selon elle, un manquement de la part des dirigeants.  «  C’est un bébé prodige que nous mettons au monde » avoue-t-elle. Un joyau que le vice recteur en charge des affaires académiques, le Professeur Maxime da Cruz a demandé de bien entretenir. Au-delà de son message de remerciement, il a invité la première promotion d’apprenants à être de bons exemples. Ils sont 16 apprenants déjà sélectionnés pour la formation.

Emmanuel GBETO

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