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Le triomphe de la vérité

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Présidentielle de 2016: La vision de Agboessi Noumonvi pour l’administration et l’éducation


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Agboessi N. Cloubou EPCandidat à l’élection présidentielle de février 2016, Agboessi Noumonvi Cloubou veut s’attaquer aux problèmes qui minent l’administration et l’éducation au Bénin. Dans son projet de société, le candidat fait des propositions visant à vider ces deux secteurs des tares qui les minent.
L’administration béninoise souffre de multiples tares. La corruption y règne en maîtresse et les usagers ne cessent d’essuyer des frustrations d’une administration qui a perdu le sens du service public. Pour remédier à cette situation qui plombe les performances de cette administration, Agboessi Noumonvi a des solutions. Dans le projet de société qu’il compte présenter aux Béninoises et Béninois et défendre, Agboessi Noumonvi décline en neuf points sa vision pour une administration béninoise performante et de qualité. Neuf points qu’il érige comme principes de base à respecter pour arriver à réduire les frustrations d’ordre administratif actuellement légion. Le premier de ces principes consistera, pour Agboessi Noumonvi, à contenir les facteurs déstabilisateurs de la vie publique parmi lesquels le détournement des biens et services. Une conférence de réconciliation, véritable engagement national pour l’utilisation rationnelle des ressources sera organisée à cet effet. Dans sa vision d’une administration libérée de ses démons, Agboessi Noumonvi décide de déclarer la guerre au sectarisme et à la politisation à outrance. Le candidat compte y parvenir en usant d’un langage de vérité, en misant sur la représentation équitable de tous les départements dans les instances nationales de haut niveau et en publiant l’intégralité des rapports d’audits des sociétés d’Etat. Les mécanismes nécessaires pour punir ceux qui ont mal géré seront établis, a-t-il promis. Le troisième axe de l’assainissement de l’administration béninoise par Agboessi Noumonvi passe par la priorisation de la compétence et du professionnalisme aux postes de responsabilité. A la prise de service, il sera institué la signature d’un engagement où loyauté, professionnalisme et respect de la différence seront les maîtres mots, de même qu’il sera établi un système d’appel à candidature pour les postes de grande responsabilité. L’administration béninoise pourra profiter de l’expertise de cadres compétents, l’élitisme sera encouragé et la démarcation entre postes techniques et postes politiques, bien claire. Le quatrième point visant la révolution de l’administration béninoise réside, pour Agboessi Noumonvi, dans l’établissement de principes de discipline et de rigueur dans la gestion des biens publics. Pour ce militaire formé à l’école soviétique, il s’agira de mettre la responsabilité individuelle en avant pour des attitudes et comportements conscients et d’encourager les postures républicaines des structures en charge de la régulation des services publics et les rendre autonomes. Il s’agira aussi de rétablir la confiance à la base en respectant le principe poste-profil ou en minimisant la réduction des cas d’achat d’examens et de concours, etc. Au cinquième rang de propositions sur la feuille de route que s’est donné Agboessi Noumonvi pour une administration béninoise remaniée et tournée vers la performance, l’application du principe de ce qui émerge du collectif, c’est-à-dire, adapter les solutions aux problèmes réels des populations, région par région ; susciter les initiatives endogènes ; assurer la coordination horizontale des fonctions essentielles ; poursuivre la décentralisation jusqu’à la base, réduire les inégalités régionales / départementales et soutenir les institutions à rester fortes, indépendantes et à avoir le souci du bien-être national complètent le tableau des propositions. Pour ce qui est de l’éducation qu’il considère comme « la clé de voûte de la croissance nationale », Agboessi propose neuf points également. Ceux-ci viendront renforcer le titre de « quartier Latin de l’Afrique » dont jouissait le Dahomey devenu Bénin. Conscient de la nécessité d’un profond changement dans ce secteur, il propose de rendre l’éducation aux enseignants en créant les meilleures conditions pour la fonction enseignante. Avec en toile de fond des démarches concrètes envisagées pour l’amélioration de la carrière des enseignants, notamment, une meilleure rémunération pour ceux d’entre eux exerçant dans des zones très difficiles. En plus, la formation des formateurs sera prise en compte avec toute une série d’actions. Agboessi Noumonvi envisage également l’introduction de l’éducation civique à partir du primaire, et la création de bibliothèques modernes avec ordinateurs et Internet dans chaque établissement scolaire public, conscient qu’il est de la portée des nouvelles technologies. L’enseignement technique occupe une place de choix dans le projet de société de l’homme, au point où il s’engage à doter chaque lycée et centre technique d’équipements appropriés. Avec Agboessi Noumonvi, l’élitisme et l’enseignement pratique seront soutenus à travers l’éducation technique et la recherche scientifique dès la maternelle, la gratuité de l’éducation des jeunes filles jusqu’en classe de troisième. Les élèves les plus méritants se verront construire de nouveaux internats. L’organisation-même des examens sera revue de manière à minimiser les risques d’arrangements collusoires. Enfin, le candidat, propose la création de centres de recherches dans les domaines agricole et alimentaire ; phyto thérapeutique, technologique, endogène, technique et militaire, de même que la création de quatre écoles de formation.

Zoom sur le candidat Qui est Agboessi Noumonvi Cloubou ?

Né le 1er janvier 1956 à Sèhomi, Possotomé dans le Mono, Agboessi Noumonvi Cloubou est un militaire de formation. Il effectue ses études primaires à Sèhomi et secondaire à Bopa, Aplahoué et Lokossa où il obtient un baccalauréat de la série D. Incorporé dans les Forces armées béninoises (FAB), le 5 décembre 1977, il rejoint l’ex URSS, précisément, l’académie militaire de Krasnodar et devient électrotechnicien de l’armée de l’air. Les Etats-Unis l’accueillent ensuite pour une formation et il devient Officier d’infanterie (cours de base et avancé), issu de l’Ecole d’infanterie de Fort Benning en Georgie aux USA. Instructeur en langue anglaise (cours de base et avancé), issu de l’Institut de langue de San Antonio au Texas aux USA, il est aussi diplômé d’Etat-major au Centre de Perfectionnement des Officiers au Benin. Il passe au grade de Lieutenant-colonel le 1er juillet 2004. Spécialiste en Désarmement, Démobilisation et Réintégration, il est formateur des Nations Unies, spécialiste du contre-terrorisme, négociateur-gestion d’incident de prise en otage. Conseiller à la sécurité des Nations Unies, Agboessi Noumonvi Cloubou a fait valoir son droit à la retraite anticipée de l’armée béninoise et rejoint le Département de la Sûreté et de la Sécurité des Nations Unies le 3 avril 2006. Il a occupé le poste de chef de l’information et des opérations de sécurité au sein de la Mission des Nations Unies au Sud Soudan, avant de faire valoir son droit à la retraite anticipée des Nations Unies le 1er août 2015. Interprète russe-français, il est marié et père de sept (07) enfants. Homme de la plume, Agboessi Noumonvi Cloubou a plusieurs publications à son actif.

Publications
1989 : La Patrouille, Ne bougez pas
1994 : Le Leadership au sein des Forces Armées – Manuscrit
05/2015 : L’émergence de l’Afrique, le greffage qui s’impose
21/08/2015: Projet de société pour les élections présidentielles 2016

Décorations :    – Médaille UNOCI
– Médaille ECOMICI
– Médaille Défense Nationale Française (argent)
– Médaille Défense Nationale Côte d’Ivoire
– Médaille MONUC

Flore S. NOBIME

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