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Les conseillers d’Agassa-Godomey, sis dans l’arrondissement d’Akassato, n’ont pas pu élire le chef de leur village. L’élection qui s’est tenue hier, lundi 12 octobre 2015, au siège de l’arrondissement d’Akassato s’est terminée à queue de poisson.
Une véritable démonstration de force. C’est ce à quoi on a assisté lors de l’élection du chef de village d’Agassa-Godomey. Selon le code électoral, les conseillers locaux doivent être installés et doivent élire le chef de leur village au plus tard deux mois après l’installation du conseil communal. C’est à cet exercice que se sont adonnés ce mois d’octobre, le chef d’arrondissement d’Akassato, Appolinaire Hounguè et ses collaborateurs. Pour en revenir aux faits ayant conduit à l’altercation entre les conseillers locaux du village d’Agassa-Godomey, le conseil de village s’était réuni le vendredi 9 octobre sur convocation du chef d’arrondissement. La rencontre n’a accouché que d’une souris à cause d’une mésentente entre les sept conseillers du village. D’un côté, Germain Tovimè, choisi par le parti FCBE ayant réuni la majorité dans la localité, ne voulait pas avoir pour conquérant le sieur Paulin Aplogan, en respect du code électoral qui précise que « le chef de village ou de quartier de ville est proposé par le parti ayant réuni la majorité absolue ». La mésentente a gagné les cœurs car, précédemment à ce vote, certains chefs de village avaient été élus en violation de cet article. Des suspensions s’en sont suivies et, comme la mésentente persistait, le chef d’arrondissement a dû les rappeler pour une autre séance tenue hier, lundi 12 octobre.
Vote définitivement reporté
Les deux partis se sont à nouveau retrouvés ce lundi au siège de l’arrondissement d’Akassato pour la même cause. Les ramenant à la raison, le chef d’arrondissement a été contraint d’aller au vote, malgré le mot d’ordre du maire de la commune d’Abomey-Calavi, Georges Bada, exigeant de prendre en compte le code électoral. Cette nouvelle décision des autorités de l’arrondissement a suscité le mécontentement de Germain Tovimè et de ses compagnons. Une dispute s’en est suivie. Ce qui a conduit à un report du vote. Paulin Aplogan, tout confiant, a exigé la tenue du vote ou la reprise du scrutin dans les villages de Houèkè-Gbo et de Glo-Tokpa où, plusieurs candidats se sont positionnés pour le même poste.
Rastel DAN (Coll.)
