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Le triomphe de la vérité

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1ère édition du Festival international des perles d’ici et d’ailleurs: Les grandes leçons, selon Sandra Adjaho


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Sandra AdjahoC’est désormais fini ! Les portes de la 1ère édition du festival international des perles d’ici et d’ailleurs sont donc clauses. Et la présidente de l’association initiatrice, Sandra Adjaho, tire déjà les premières leçon.

Du 27 au 29 août 2015, le festival international des perles d’ici et d’ailleurs a vécu. Pour la toute première fois. Et à deux endroits publics de Cotonou. La Place des Martyrs à Cadjèhoun et Bluezone à Zongo. Au menu, des exposition-ventes, des formations, mais aussi une distinction. Le Ghana était donc à l’honneur pour la qualité de ses perles et la promotion qu’il fait des perles africaines. Après les trois jours d’intenses activités valorisant les perles locales et étrangères, la promotrice du festival, Sandra Adjaho a tiré les premières conclusions. La première, selon ses explications, en effet, c’est l’amour que portent les Béninois à leur culture. Mais elle y met  néanmoins un bémol. C’est que la religion semble constituer un frein pour cet amour à la chose culturelle. « Nous pensons que la population béninoise aime beaucoup sa culture. Mais elle se  montre très complexée par rapport à la religion en ce qui concerne le port des perles,  par exemple », a confié Sandra Adjaho. Elle voit en la première édition du festival, une sorte de redécouverte de l’importance de la perle dans les différentes catégories d’arts. « La première édition du festival nous a permis de découvrir que les perles peuvent se retrouver dans tous les arts », a-t-elle relevé. Et c’est justement pour cela que l’association «Maison des perles» qu’elle préside se positionne davantage pour promouvoir les perles. « La Maison des perles doit poursuivre ses objectifs pour le rayonnement de la culture béninoise », a-t-elle promis avant d’annoncer les perspectives d’avenir pour le festival international des perles d’ici et d’ailleurs. Lesquelles perspectives tournent autour de trois points essentiels, à savoir, la promotion des perles en terre cuite, une sorte de culture du «Made in Bénin»,  la recherche de fonds pour la poursuite  des « études sur les perles naturelles dont regorge le Bénin », puis enfin, le lancement d’une  recherche « des fabricants de perles existant sur le territoire béninois ». Le rendez-vous est donc pris pour l’évaluation desdites perspectives.

Donatien GBAGUIDI

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