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Le 06 septembre prochain, les Ecureuils recevront leurs homologues des Aigles du Mali. A une semaine de cet important rendez-vous, les acteurs du match s’entredéchirent et entretiennent un flou qui déconcerte plus d’un.
Le match Bénin-Mali ne se prépare pas de la meilleure des façons du côté béninois. A quelques jours de cette explication capitale, les acteurs qui animent le sport roi béninois ne parlent pas le même langage et ne s’entendent pas sur les bases de la préparation d’un match aussi important. En effet, depuis le retrait de l’agrément au comité exécutif, ce sont les cadres du Ministère des sports et les cinq dissidents qui ont géré jusque-là les affaires courantes de l’équipe nationale. Lors du premier match face à la Guinée équatoriale, les préparatifs et l’organisation se sont bien déroulés parce que les joueurs étaient pour la plupart en vacances et la rencontre a eu lieu à l’extérieur. Se fondant sur ces deux données importantes, les acteurs entretiennent un jeu de ping-pong qui n’arrange pas forcément la situation et installe un climat délétère dans la préparation de ce face-à-face au sommet avec le Mali. Le groupe dirigé par l’honorable Augustin Ahouanvoébla a envoyé une correspondance à la Caf pour notifier que le match aura lieu à Porto-Novo. Les dissidents et le MJSL répliquent pour imposer le stade de l’Amitié de Kouhounou. La Caf aurait calmé tout le monde depuis hier pour trancher en faveur de Cotonou. Reste à confirmer. L’autre pomme de discorde est la convocation des joueurs. Le secrétariat général, organe habilité à gérer ce maillon de l’organisation de la rencontre, ne compte pas se laisser faire. Les autorités du MJSL brandissent le retrait de l’agrément et souhaitent que Bruno Dossou s’éclipse. Ce qui fait qu’à la date actuelle, le sélectionneur continue de maugréer. Aux dernières nouvelles, il serait à Cotonou depuis deux jours et va officialiser ce jour sa liste au cours d’une conférence de presse. A une semaine de ce rendez-vous, le sélectionneur de l’équipe visiteuse a déjà sa liste au moment où l’attente est invivable au Bénin. C’est l’incompréhension, l’égoïsme, la confusion, la guerre de leadership qui règne en maitre au sein des acteurs béninois. A qui profite cette situation peu reluisante ?
Mathias COMBOU
