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Le nouveau gouvernement post-législatif est tombé. Il y a eu plusieurs bouleversements. Très peu de ministres ont pu tirer leur épingle du jeu et maintenu leurs places. Parmi ces rares ministres, on peut citer le locataire du Ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs. En effet, Safiou Idrissou Affo est maintenu au Gouvernement et au même poste. A y voir de près, ce n’est pas le fait du hasard. Sa fidélité sans conditions aux idéaux du chef de l’Etat est l’une des raisons du renouvellement de la confiance de Boni Yayi. Pendant des heures chaudes où le régime était en difficulté, il a bravé les obstacles pour s’afficher comme l’un des ponts aux actions du président de la République. Il allait même au-delà de ses attributions. Il battait campagne à visage découvert pour Boni Yayi et travaillait même dans les champs de coton à Djougou, Bassila, Banikoara, Parakou… Au Ministère des sports, il a su apporter sa touche personnelle pour la bonne marche de ce département. Il a initié des réformes qui ont impacté positionnement ce département ministériel. Il a osé aller sur un terrain glissant. Ce qui a fait tâche d’huile dans le monde sportif béninois. Il a retiré de façon pathétique, audacieuse et surtout historique au comité exécutif de la Fédération béninoise de football son agrément. Personne ne le voyait continuer et aller jusqu’à engager le Onze national pour les éliminatoires de la Can 2017. Il l’a fait presque contre tous en nommant un staff technique et en pesant de tout son poids auprès du Gouvernement pour que les Ecureuils jouent leur premier match face au Nzalang Nacional de la Guinée Equatoriale à Bata. Les sceptiques prédisaient la douche froide pour la formation béninoise face à l’une des équipes les plus en forme du moment sur le continent. Oumar Tchomogo et les siens ont effectué le déplacement sans bruit ni fanfaronnade. Au finish, ils ont fait douter les demi-finalistes de la dernière Coupe d’Afrique des nations en revenant au bercail avec un point dans leurs valises. La fidélité de Safiou Affo doublée de son audace a tôt fait de séduire le locataire du Palais de la Marina qui, à coup sûr, veut finir son mandat avec lui.
José Mathias COMBOU
