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Le triomphe de la vérité

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Affaire de délit d’initié au Cos-Lepi: L’UN dénonce l’acharnement du gouvernement contre Léon Basile Ahossi


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Les membres du bureau de coordination de l’Union fait la Nation ont donné une conférence de presse hier lundi 02 janvier 2015 au siège du parti à Fifadji. Il était question de donner leur point de vue sur les soupçons de délit d’initié au Cos-Lépi ; un délit d’initié dont serait coupable le député Chabi Sika et dénoncé par Comlan Basile Ahossi dans une lettre envoyée au chef de l’Etat, Boni Yayi.
« Le président de la République se comporte trop comme un chef de bande. Il protège trop les siens dans la lutte contre la corruption». C’est en ces termes que l’honorable Saka Fikara s’est adressé à l’assistance au sujet de cette affaire qui fait l’actualité depuis la semaine dernière. En effet, réunis au siège de l’Union fait la Nation, les ténors du partis, entourés de quelques honorables députés et autres membres du parti n’ont pas caché leur désolation quant à la façon dont le chef de l’Etat gère ce dossier. A travers la déclaration lue par l’ancien député, Jude Lodjou, l’Union fait la Nation prend acte de la volonté du chef de l’Etat d’élucider le dossier mais dénonce l’acharnement qui est fait à leur homologue, Léon Comlan Basile Ahossi suite à sa lettre. L’UN condamne le communiqué de la présidence, le traite de va-t-en guerre et accuse aussi le Gouvernement de s’attarder beaucoup plus sur la forme que sur le fond de la lettre de dénonciation envoyée par Comlan Basile Ahossi. Pour l’UN les faits sont avérés et la lutte contre la corruption ne doit pas être menée sur fond de régionalisme. Pour Saka Fikara, un président de la république doit incarner l’unité nationale et régler chaque situation dans les règles de l’art. «Yayi veut être partout mais il ne veut être responsable de rien », a laissé entendre le député Saka Fikara. Théophile Montcho, quant à lui, ajoute «qu’on ne mène pas la lutte contre la corruption de façon sélective». Les conférenciers ont farouchement défié Boni Yayi de publier la lettre confidentielle à lui envoyée par Basile Ahossi. « Si Yayi Boni est un vrai président, qu’il publie la lettre secrète que l’honorable Léon Basile Ahossi lui a adressée le 9 septembre 2014 », a martelé Théophile Montcho. De l’intervention des uns et des autres, il ressort que le Gouvernement, à travers les mille et un communiqués signé par les ‘’valets’’ de la présidence, s’acharne contre leur collègue Léon Basile Ahossi qui n’a fait que dire la vérité. Ils exigent qu’aucune politique de deux poids deux mesures ne soit menée dans cette affaire et que les concernés subissent le sort qu’ils méritent selon la loi.

Yannick SOMALON

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